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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes montent encore mardi, imperturbables face à la hausse des prix du pétrole, tandis que le dollar a atteint un plus bas depuis dix mois face à la livre.

Les indices boursiers à 08h15

Les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 50,00 points (+0,15%) à 33 836,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 14,00 points (+0,34%) à 4 167,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq augmentaient de 59,25 points (+0,45%) à 13 329,25 points.

À Londres, le FTSE 100 progressait de 1,51 points (+0,02%) à 7 674,51 points. À Paris, le CAC 40 haussait de 45,43 points (+0,62%) à 7 391,39 points. À Francfort, le DAX montait de 141,14 points (+0,91%) à 15 722,06 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en hausse de 99,27 points (+0,35%) à 28 287,42 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en baisse de 134,59 points (-0,66%) à 20 274,59 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain haussait de 0,73 $US (+0,91%) à 81,15 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 0,71 $US (+0,84%) à 85,64 $US.

Contexte

Après avoir bondi lundi dans le sillage de l’annonce de coupes de production inattendues par des pays de l’OPEP, le pétrole prolongeait ses gains.

La hausse du pétrole met un peu la pression sur les banques centrales occidentales, car elle relance les risques d’inflation.

Mais les investisseurs préfèrent miser sur le ralentissement de la hausse des prix observé ces derniers mois, essentiellement en raison du repli des cours de l’énergie depuis le début de la guerre en Ukraine.

Mardi, la BCE a publié un indicateur montrant que les attentes des consommateurs concernant l’inflation dans la zone euro avaient nettement diminué en février par rapport au mois précédent. La hausse prix à la production en zone euro en février a aussi ralenti légèrement plus que prévu.

Plusieurs banques centrales ont décidé de ralentir la hausse de leur taux d’intérêt, comme la Banque centrale américaine lors de ses deux dernières réunions.

«Le temps de la pause et de la réflexion est peut-être arrivé», explique Craig Erlam, analyste d’Oanda, qui souligne que «les tensions récentes dans le secteur bancaire ont mis en évidence les risques d’un resserrement monétaire significatif».

Mardi, la Banque centrale australienne a décidé de faire une pause et de ne pas remonter ses taux pour la première fois depuis dix réunions.

Le gouverneur a toutefois déclaré que «de nouveaux resserrements monétaires pourraient être nécessaires» pour ramener l’inflation australienne, actuellement à 6,8% sur un an, vers les 2 ou 3% visés par l’institution.

Les investisseurs attendent encore les commandes de bien durables aux États-Unis cette semaine et une première donnée sur l’emploi aux États-Unis, le rapport mensuel publié vendredi.

L’Oréal, numéro un mondial des cosmétiques, a annoncé mardi la signature d’un accord avec Natura &Co pour l’acquisition d’Aesop, la marque australienne de cosmétiques de luxe, valorisée à 2,525 milliards de dollars US.

La catégorie L’Oréal Luxe (Lancôme, Yves Saint Laurent, Giorgio Armani, etc.) a occupé pour la deuxième année de suite en 2022 la première place au sein des différentes divisions du groupe avec 14,6 milliards d’euros de ventes (+18,6%). L’action gagnait 0,90% à Paris.

La livre profite de perspectives un peu moins grises au Royaume-Uni depuis le début de l’année et a atteint mardi un sommet en dix mois face à un dollar affaibli par des inquiétudes pesant sur le secteur bancaire aux États-Unis. Elle a touché le seuil symbolique des 1,25 $US.

L’euro a lui touché son plus haut niveau depuis début janvier face au dollar. Mais vers 11H30 GMT, il ne montait plus que de 0,04% à 1,0904 $US.

«Les risques qui pèsent sur les banques sont perçus comme concentrés sur les États-Unis, moindres pour la zone euro et encore moins présents au Royaume-Uni», explique M. Dales.

Le bitcoin reprenait 2,50% à 28 275 $US.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts d’État montaient nettement, autour de 3,47% pour la dette à 10 ans américaine et 2,33% pour la dette allemande à même échéance.