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Les marchés européens reculaient jeudi dans les premiers échanges, toujours freinés par les tensions sur les taux, ayant entraîné de forts reculs sur le secteur technologique américain la veille.
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 diminuaient de 10 points, ou de 0,28%, à 3 806 points. Ceux du Dow Jones s'abaissaient de 44 points, ou de 0,14%, à 31 193 points, et ceux du Nasdaq perdaient 42 points, ou 0,33%, à 12 639 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 reculait de 63 points, ou de 0,95%, à 6 612 points. À Paris, le CAC 40 gagnait 20 points, ou 0,35%, à 5 830 points. À Francfort, le DAX cédait 67 points, ou 0,48%, à 14 012 points.
Les marchés asiatiques ont clôturé en forte baisse, les indices Nikkei et Topix à Tokyo perdant 2,13% et 1,04%, pendant que l'indice Hang Seng à Hong Kong a lâché 2,14% et l'indice composite de Shanghai a perdu 2,05%.
Le contexte
Les taux d'intérêt sur les dettes publiques européennes à dix ans se sont fortement tendus mercredi, reflets des inquiétudes face à un potentiel emballement de l'inflation, surtout américaine.
Une très légère accalmie était observée à l'ouverture jeudi, le taux français évoluant à -0,073%, le taux allemand à -0,317% et le taux italien à 0,722%.
Malgré les tensions récurrentes sur les taux depuis début février, «il nous semble toujours qu'un emballement fort de l'inflation à horizon douze mois reste faible», tempère M. Paris Horvitz, un sentiment souvent partagé par les observateurs du marché.
Les investisseurs attendent jeudi une prise de parole du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, qui pourrait évoquer le sujet.
Les tensions sur les taux ont un impact fort sur les valeurs dites de croissance, au premier rang desquelles les entreprises technologiques américaines, gourmandes en investissements, ce qui se transmettait aux valeurs européennes dans la matinée.
Côté indicateurs jeudi, les chiffres du chômage et des ventes au détail de janvier sont attendus en zone euro, avant les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux États-Unis.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI gagnait 0,13%, à 61,36 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord demeurait stable (+0,03%) à 64,09 $US.
