Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 04/02/2022 à 07:44, mis à jour le 04/02/2022 à 08:19

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 04/02/2022 à 07:44, mis à jour le 04/02/2022 à 08:19

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses restaient sur leur garde tandis que le marché de la dette continuait de se tendre vendredi, dans l’attente du rapport mensuel de l’emploi américain et fragilisé par les annonces de la Banque centrale européenne.

 

 

Les indices boursiers à 8h00

Wall Street s'apprêtait à ouvrir en ordre dispersé: le Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,40% dans les contrats à terme avant l'ouverture, le Dow Jones baissait de 0,41% et S&P 500 de 0,17%.

Les indices européens se repliaient à Paris (-0,90%), Francfort (-1,50%), Milan (-2,08%) et Londres (-0,07%) 

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en hausse de 198,68 points (+0,73%) à 27 439,99 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong augmenté de 771,03 points (+3,24%) à 24 573,29 points.

Du coté du pétrole, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 2,03% à 92,96 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars gagnait 2,16% à 92,21 dollars. 

 

 

Le contexte

La BCE a annoncé jeudi qu’elle maintenait ses taux directeurs à zéro, même si la présidente Christine Lagarde ne repousse plus formellement une hausse cette année. Les espoirs de la BCE de voir baisser progressivement l’inflation à partir de janvier ont été déçus, avec l’annonce mercredi d’une poussée de 5,1% en zone euro.

Le discours a provoqué de forts mouvements sur tous les marchés, à commencer par celui des changes où l’euro s’apprêtait à signer une hausse hebdomadaire pas vue depuis le début de la pandémie. Vers 7 h 20, l’euro prenait 0,36% à 1,147 6 dollar pour un euro.

Sur le marché obligataire, les taux sont engagés dans une forte remontée. Alors qu’il avait commencé la semaine dans le négatif, le rendement allemand à dix ans, qui fait référence en zone euro, s’établissait à 0,17% vendredi.

Le taux d’emprunt allemand à cinq ans est quant à lui repassé en territoire positif pour la première fois depuis mai 2018.

À plus court terme, les investisseurs se tourneront à 8h30 vers l’emploi américain pour janvier. L’indicateur reste un des éléments clés sur lequel se base la Fed pour jauger la force de son durcissement monétaire.

«Les chiffres devraient être mauvais» en raison de la propagation du variant Omicron le mois dernier, note Matthew Ryan, analyste chez Ebury, même si les effets du variant «devraient être temporaires».

Après la dégringolade Facebook, Amazon rassure

L'action d’Amazon (AMZN) bondissait de 11% lors des échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse de New York, après une journée en forte baisse, plombée par le réseau social Meta (FB) (-26%).

Pour cause, Amazon a doublé son bénéfice net au quatrième trimestre 2021, à $US de $US, ravissant les marchés qui s’attendaient à moins en raison de la hausse du coût du travail, des problèmes d’approvisionnement et de livraisons.

De son côté, Snap (SNAP), maison mère du réseau social Snapchat, a enregistré fin 2021 le premier trimestre bénéficiaire de son histoire, et fait état d’une croissance toujours soutenue de ses utilisateurs.

La publication a séduit les investisseurs et le titre prenait près de 50% avant la séance, au lendemain d’une chute de près de 25% marquée par la défaillance de Meta. 

Le pétrole toujours plus haut

Les prix du pétrole grimpaient vendredi, les deux références du brut évoluant au-dessus de la barre symbolique des 90 $US le baril, galvanisés par une demande solide et des tensions sur l’offre venant de risques géopolitiques.

 

 

 

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