Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 02/09/2022 à 08:02, mis à jour le 02/09/2022 à 08:06

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 02/09/2022 à 08:02, mis à jour le 02/09/2022 à 08:06

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes reprenaient des forces vendredi tandis que Wall Street s'orientait prudemment avant un rapport mensuel très attendu sur l'emploi américain, une donnée majeure au regard de la politique monétaire américaine.

Les indices européens, en décrochage depuis une semaine, reprenaient à Paris, à Francfort, à Londres et de 0,91% à Milan.

Les places asiatiques ont connu pour leur part une séance mitigée et Wall Street devrait engager prudemment sa séance.

 

Les indices boursiers à 07h45

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones descendaient de 32,00 points (-0,10%) à 31 631,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 diminuaient de 5,00 points (-0,13%) à 3 963,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient 32,50 points (-0,26%) à 12 259,75 points.

À Londres, le FTSE 100 montait de 38,63 points (+0,54%) à 7 187,13 points. À Paris, le CAC 40 montait de 26,66 points (+0,44%) à 6 060,97 points. À Francfort, le DAX gagnait 151,99 points (+1,20%) à 12 782,22 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 10,63 points (-0,04%) à 27 650,84 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a lâché 145,22 points (-0,74%) à 19 452,09 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait 1,59 $ US (+1,84%) à 88,20 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord montait de 1,54 $ US (+1,67%) à 93,90 $ US.

 

Le contexte

«La semaine a été dure pour les marchés actions, mais les investisseurs tentent de faire front et de relever le défi avant le rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis», observe Neil Wilson, analyste de markets.com.

Depuis la deuxième moitié du mois d'août et surtout depuis l'allocution la semaine dernière du président de la banque centrale américaine (Fed), l'aversion au risque a pris de l'ampleur sur les marchés. Jerome Powell a réaffirmé avec force sa volonté de combattre l'inflation, même si cela entraîne un ralentissement de l'emploi.

Les États-Unis ont fait le choix d'un vigoureux durcissement monétaire pour endiguer la hausse des prix, en dépit d'une possible répercussion sur le marché du travail.

Aussi, la Réserve fédérale américaine (Fed), qui relèvera de nouveau ses taux lors de sa prochaine réunion, les 20 et 21 septembre, regardera de très près les chiffres de l'emploi pour août, qui seront dévoilés à 08h30, heure du Québec.

Le rapport sur l'emploi américain pourrait «constituer un catalyseur négatif plus tard dans la séance s'il est jugé suffisamment fort pour justifier un resserrement plus agressif de la Fed», prévient Craig Erlam, analyste pour Oanda.

Au-delà de ces données sur l'emploi, «ce sera surtout l'indice des prix à la consommation publié le 13 septembre qui viendra invalider ou pas les anticipations du marché» concernant le degré de hausses des taux à venir, souligne Natixis Research CIB dans une note.

En zone euro, la Banque centrale européenne (BCE), qui se réunit jeudi prochain, se trouve encore plus sous pression face à des hausses du prix du gaz et l'affaiblissement de l'euro. Nombre d'analystes considèrent qu'elle voudra à son tour frapper fort en relevant nettement ses taux directeurs, pour faire reculer rapidement l'inflation.

Les valeurs immobilières pesaient négativement sur la place britannique, Barratt Development (BDEV.L) dévissait de 4,71% à 395,65 pence vers 7h00 et Persimmon (PSN.L) de 4,25% à 1 407,50 pence au lendemain de la publication d'un indice montrant des signes de ralentissement des prix immobiliers au Royaume-Uni.

L'énergéticien allemand EON (EOAN.DE, +2,72% à 8,75 euros) va participer, avec le français Engie (ENGI.PA, +2,40% à 12,10 euros) et le belge TES, à un projet de terminal flottant d’importation de gaz liquéfié (GNL) au large de la Baltique en Allemagne, à Wilhelmshaven, selon un projet dévoilé jeudi par le gouvernement allemand, qui se démène pour tenter de remplacer le gaz russe. C’est le cinquième projet de ce type dans le pays depuis le début de la guerre en Ukraine.

Les prix du pétrole rebondissaient vendredi après une semaine de perte, avant la réunion des pays exportateurs de pétrole de l'OPEP+, les perspectives d'un retour de l'accord sur le nucléaire iranien s'éloignant, et avec elles, les barils supplémentaires que le pays pourrait injecter.

Le dollar américain reculait par rapport à l'euro vendredi après plusieurs séances favorables au billet vert, valeur refuge, qui a atteint des records face à de nombreuses devises. Vers 6h55, l'euro gagnait 0,55% à 0,9990 $ US.

Malgré ce rebond et trois séances consécutives de hausse en début de semaine, la monnaie européenne est pour l'instant tout juste à l'équilibre sur la semaine face au billet vert.

Le bitcoin était stable (-0,03% à 20 065 $ US).

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