(Photo: La Presse Canadienne)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient mitigés mardi matin, alors que les investisseurs semblaient peu ébranlés par une autre faillite bancaire aux États-Unis.

L’effondrement de la banque First Republic était redouté par plusieurs depuis la faillite, en mars, des banques Silicon Valley et Signature.

Les indices boursiers à 8h00

Les contrats à terme du Dow Jones affichaient un recul de 72,00 points (-0,21%) à 34 080,00 points.

Les contrats à terme du S&P 500 perdaient 8,00 points (-0,19%) à 4 177,75 points.

Les contrats à terme du Nasdaq cédaient 10,25 points (-0,08%) à 13 296,50 points.

À Londres, le FTSE 100 reculait de 3,55 points (-0,05%) à 7 867,02 points.

À Paris, le CAC 40 reculait de 38,43 points (-0,51%) à 7 453,07 points.

À Francfort, le DAX cédait 39,88 points (-0,25%) à 15 882,50 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a récolté 34,77 points (+0,12%) à 29 157,95 points.

De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a haussé de 39,24 points (+0,20%) à 19 933,81 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 0,19$ US (-0,25%) à 75,47$ US.

Le baril de Brent de la mer du Nord descendait de 0,15$ US (-0,19%) à 79,16$ US.

Le contexte 

Le dollar monte légèrement mardi face à l’euro, les investisseurs retenant leur souffle alors que les membres du Comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale américaine (Fed) vont débuter leur réunion.

«La semaine pourrait être mouvementée pour la paire euro-dollar avec les décisions de politique monétaire de la Fed et de la Banque centrale européenne (BCE)», respectivement mercredi soir et jeudi matin, commente Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Des deux côtés de l’Atlantique, les banques centrales cherchent à juguler l’inflation, mais à ménager des économies vacillantes.

Dernièrement, le dollar est déstabilisé par la perspective d’une dernière hausse des taux mercredi qui pourrait être accompagnée d’un message signalant qu’il n’y en aurait pas à la réunion suivante.

Au contraire, la persistance de l’inflation en zone euro, à 7% sur un an en avril, pourrait pousser la BCE à continuer de resserrer la vis.

Cette semaine, «la seule question pour la BCE est de savoir si la hausse des taux est de 0,25 ou de 0,50 point de pourcentage», explique Neil Wilson, analyste chez Finalto.

Avant les réunions des deux plus grandes banques centrales, la Reserve bank of Australia (RBA) a surpris les marchés mardi en relevant ses taux de 0,25 point de pourcentage à 3,85%, un sommet en 11 ans.

La décision «intervient alors même que l’inflation courbe l’échine et que la RBA n’avait pas relevé ses taux en avril», souligne Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investor.

Le dollar australien prenait 0,88% à 1,4951 dollar australien pour un dollar américain et 1,06% à 1,6386 dollar australien pour un euro.

Après la Fed et la BCE, la semaine ne sera pas finie pour les cambistes puisque les données sur l’emploi américain seront publiées vendredi.