Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 01/09/2022 à 08:24, mis à jour le 01/09/2022 à 08:26

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 01/09/2022 à 08:24, mis à jour le 01/09/2022 à 08:26

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales se repliaient jeudi, craignant que l'activité économique soit entravée par les mesures de lutte contre l'inflation des banques centrales et les restrictions contre la COVID en Chine.

En Europe, Paris, Francfort, Londres et Milan (-1%) perdaient du terrain.

À la Bourse de New York, les contrats à terme des trois principaux indices étaient en baisse.

La Bourse de Tokyo a de son côté fini en baisse. En Chine, Shanghai (-0,54%) et Hong Kong ont cédé après le confinement décrété à Chengdu, une métropole du sud-ouest de la Chine de plus de 20 millions d'habitants.

 

Les indices boursiers à 08h15

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones diminuaient de 99,00 points (-0,31%) à 31 433,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 lâchaient 14,25 points (-0,36%) à 3 942,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq diminuaient de 76,00 points (-0,62%) à 12 209,25 points.

À Londres, le FTSE 100 baissait de 86,91 points (-1,19%) à 7 197,24 points. À Paris, le CAC 40 retraitait de 67,20 points (-1,10%) à 6 057,90 points. À Francfort, le DAX baissait de 132,91 points (-1,04%) à 12 702,05 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 430,06 points (-1,53%) à 27 661,47 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 357,08 points (-1,79%) à 19 597,31 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain cédait 1,32 $ US (-1,47%) à 88,23 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 0,04 $ US (+0,04%) à 96,53 $ US.

 

Le contexte

Cette nouvelle «pas très réjouissante» en Chine ravive les inquiétudes concernant les chaînes d'approvisionnement et le secteur du luxe, selon Neil Wilson, analyste de Markets.com.

Des statistiques ont de plus montré une contraction de l'activité manufacturière en août, en raison des restrictions contre la COVID et d'une canicule qui a provoqué des coupures d'électricité.

Aux États-Unis, les investisseurs évitent les prises de risque dans un contexte de crainte de récession économique mondiale. 

Ils ont particulièrement peur de la détermination des Banques centrales à agir pour lutter contre l'envolée des prix, qui en augmentant leurs taux d'intérêt pourraient provoquer un ralentissement brutal de l'économie.

La présidente de la Réserve fédérale de Cleveland Loretta Mester a estimé mercredi «qu'il serait nécessaire de relever les taux directeurs jusqu'à un peu au-dessus de 4% au début de l'année prochaine et de les maintenir à ce niveau», excluant un assouplissement de la part de la Fed en 2023.

Et concernant la Banque centrale européenne (BCE), «le marché accorde désormais une probabilité de 60% à une hausse de 75 points de base» de ses taux directeurs à l'issue de la réunion du 8 septembre, souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt des États européens continuaient de monter: celui de la dette allemande à dix ans valait 1,57% vers 7h30, contre 1,53% à la clôture de mercredi alors qu'il n'était qu'à 1,31% vendredi dernier, avant le symposium des banques centrales de Jackson Hole.

Mais avoir une politique monétaire particulièrement stricte ne sera «pas une mince affaire» pour la BCE, prévient l'analyste de Swissquote. «Les responsables politiques européens ne peuvent pas simplement augmenter les taux alors que le continent est confronté à une crise énergétique qui s'aggrave.»

Le fait que la BCE ait moins de marge de manœuvre que la Fed pèse sur l'euro, qui perdait 0,42% face au billet vert à 1,0012 dollar américain.

La compagnie aérienne allemande Lufthansa (-3,49%) a annoncé qu'elle annulera vendredi la «quasi totalité» de ses vols au départ et à l'arrivée de ses principaux aéroports à Francfort et Munich en raison d'une grève des pilotes. Le gestionnaire de l'aéroport de Francfort chutait de 5,26%.

Le reste du secteur était grippé par les craintes de récession. Air France-KLM perdait 3,25%, Easyjet 3,28%, Ryanair 2,79% et le numéro un mondial du tourisme TUI cédait 4,23% à Londres.

Les prix du pétrole se repliaient jeudi, les craintes de récession plombant toujours les cours.

Les mêmes inquiétudes faisaient fondre les prix des minières, à l'instar de ArcelorMittal (-5,75%), Rio Tinto (-3,44%), ou Anglo American (-3,22%).

La devise britannique évoluait à un plus bas depuis la pandémie en 2020 face au dollar s'échangeant 1,1567 $ US pour une livre (-0,48%). 

Le yen s'affaiblissait aussi de 0,25% face au billet vert, la monnaie japonaise est passée très proche des 140 yens pour un dollar, un niveau plus vu depuis 24 ans.

Le bitcoin reculait de 0,95% à 20 010 $ US.

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