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La plupart des marchés mondiaux rebondissaient lundi dans le sillage d'un plongeon la semaine précédente, sur fond d'accalmie de la volatilité sur les places boursières.
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 gagnaient 37 points, ou 1,01%, à 3 742 points. Ceux du Dow Jones augmentaient de 231 points, ou de 0,577%, à 30 110 points, tandis que ceux du Nasdaq avançaient de 130 points, ou 1,01%, à 13 042 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 67 points, ou de 1,06%, à 6 475 points. À Paris, le CAC 40 plongeait de 111 points, ou de 2,02%, à 5 399 points. À Francfort, le DAX grimpait de 186points, ou de 1,39%, à 13 619 points.
En Asie, les bourses ont clôturé en hausse, l'indice Nikkei à Tokyo prenant 1,55%, l'indice Hang Seng à Hong Kong 2,15% et l'indice composite de Shanghai 0,64%.
Le contexte
«Les opérateurs traditionnels, quelque peu dépassés par les évènements, sont soulagés par les signes d'accalmie dans la frénésie spéculative de certains investisseurs particuliers», observe Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance. Et ce, après une semaine de montagnes russes sur le titre de l'entreprise de jeux vidéos GameStop qui a fait trembler la finance mondiale.
L'attention était tout de même portée sur le cours de l'argent, qui a connu en fin de semaine dernière une poussée soudaine.
Les investisseurs particuliers ont «un réel pouvoir de nuisance», soulignent les analystes d'Aurel BGC, et l'inquiétude demeure sur de potentielles nouvelles cibles de ces parieurs du web.
Pour alerter les investisseurs, «de nombreuses banques proposent de plus en plus de listes d'entreprises susceptibles de se faire "attaquer" par ce que j'appelle les nouveaux activistes», explique John Plassard, responsable de l'investissement chez Mirabaud.
En dehors de cette fièvre spéculative, la pandémie continue d'occuper l'esprit au moment où 2,2 millions de personnes ont succombé à la COVID-19, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, dimanche à 6 heures.
Sur le plan des vaccins, et après plusieurs jours de bras de fer entre le laboratoire AstraZeneca et la Commission européenne sur fond de lourds retards de livraison, Bruxelles a annoncé dimanche que l'UE recevrait 9 millions de doses de plus que prévu de son vaccin.
Pfizer et BioNTech ont aussi annoncé une accélération des livraisons à l'Union européenne, promettant jusqu'à 75 millions de doses supplémentaires au deuxième trimestre.
Côté indicateurs, le chômage dans la zone euro a stagné en décembre, par rapport à novembre, touchant 8,3% de la population active.
Aux États-Unis, dix sénateurs républicains ont proposé à Joe Biden un plan d'aide économique alternatif de 600 milliards de dollars à celui de 1 900 milliards que l'occupant de la Maison-Blanche entend imposer.
Du côté du pétrole
Les prix du pétrole étaient résolument dans le vert, lundi matin.
Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI augmentait de 1,11% à 52,78 $US et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,38%, à 55,80 $US.
