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REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en hausse lundi, s’offrant un petit rebond technique après une semaine difficile, en l’absence de nouvelles d’entreprises ou d’indicateurs majeurs.
La vigueur des actions du secteur de l’énergie a permis à l’indice phare de la Bourse de Toronto de clôturer en hausse.
Pour (re)consulter les nouvelles du marché
Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX haussait de 20,64 points (+0,10%) à 19 800,61 points.
À New York, le S&P 500 gagnait 17,38 points (+0,40%) à 4 337,44 points.
Le Nasdaq augmentait de 59,51 points (+0,45%) à 13 271,32 points.
Le DOW haussait de 43,04 points (+0,13%) à 34 006,88 points.
Le huard augmentait de 0,0012$US (+0,15%) à 0,7440$US.
Le pétrole perdait 0,09$US (-0,10%) à 89,94$US.
L’or baissait de 10,70$US (-0,55%) à 1 934,90$US.
Le bitcoin perdait 143,79$US (-0,54%) à 26 337,28$US.
Le contexte
La séance avait démarré dans le rouge, sous l’effet d’une nouvelle poussée des taux obligataires.
Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans s’est élévé à 4,54%, une première depuis près de 16 ans, contre 4,43% vendredi en clôture.
S’ils privilégient l’hypothèse d’un statu quo monétaire jusqu’à la fin de l’année, les opérateurs n’ont pas écarté pour autant l’idée d’une dernière hausse de taux, scénario auquel ils accordent une probabilité d’environ 40%.
Pour Peter Cardillo, de Spartan Capital, le marché a finalement rebondi sur un seuil technique du S&P 500, soit 4 325 points, ce qui a déclenché une vague d’achats. Dès lors, la place new-yorkaise «a ignoré les taux obligataires et l’accélération du dollar», selon lui.
Le mouvement a profité aux fabricants de semi-conducteurs AMD (AMD, +1,23% à 97,38$US) et Qualcomm (QCOM, +2,55% à 110,43$US), malmenés la semaine dernière. Ce dernier avait ainsi perdu près de 10% depuis mi-septembre.
Autre gagnant du jour, le concepteur de microprocesseurs Arm (ARM, +6,08% à 54,44$US), introduit à la Bourse mi-septembre, qui restait sur six séances négatives d’affilée.
Wall Street a fait fi de deux mauvais indicateurs américains, qui ont montré un ralentissement de l’activité dans les régions de Chicago (en août) et de Dallas (en septembre).
Les investisseurs sont déjà tournés vers la publication plus tard cette semaine, de données majeures, en particulier, jeudi, l’indice des prix à la consommation PCE, le plus suivi par la banque centrale américaine (Fed).
À la cote, Amazon a été salué (AMZN, +1,67% à 131,27$US), après avoir dévoilé un investissement majeur dans la start-up d’intelligence artificielle (IA) dite générative Anthropic.
Selon le Wall Street Journal, le groupe de Seattle va injecter immédiatement 1,25 milliard de dollars et pourrait faire monter sa mise à 4 milliards de dollars en fonction de certains critères.
Netflix (NFLX, +1,31% à 384,80$US) et Paramount Global (PARA, +0,16% à 12,66$US) ont profité de l’accord de principe entre le syndicat des scénaristes de Hollywood et les studios, qui doit mettre fin à une grève entamée il y a près de cinq mois. Disney (DIS, -0,30% à 81,01$US) et Warner Bros Discovery (WBD, -3,96% à 10,66$US) ont, en revanche, terminé dans le rouge.
HP a été sanctionné (HPQ, -1,76% à 26,30$US) après la vente, par Berkshire Hathaway, le holding de Warren Buffett, de 4,8 millions d’actions du fabricant d’ordinateurs la semaine dernière, selon un document publié vendredi par le régulateur boursier, la SEC.
Boeing (BA, +0,54% à 198,78$US) a profité de la commande passée par Air Canada, qui s’est porté acquéreur de 18 appareils 787-10 Dreamliner, dont les premiers doivent être livrés fin 2025. Au prix catalogue, la commande représente environ six milliards de dollars.
La chaîne de pharmacies Rite Aid a plongé (RAD, -33,89% à 0,39$US) après que le Wall Street Journal a fait état de discussions entre le groupe et ses créanciers en vue d’un dépôt de bilan. Selon le quotidien, l’entreprise de Philadelphie a proposé la fermeture de 400 à 500 succursales dans le cadre d’un plan de sauvegarde.
