(Photo: 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé mercredi sur une nouvelle note positive après des données favorables du côté de l’inflation et des dépenses des consommateurs aux États-Unis.
La vigueur des secteurs des métaux pour batteries et des technologies de l’information a contrebalancé mercredi la faiblesse de celui de l’énergie, permettant à la Bourse de Toronto de clôturer en hausse, tandis que les grands indices américains ont progressé eux aussi.
Pour (re)consulter les nouvelles du marché
Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX a terminé en hausse de 34,16 points (+0,17%) à 20 057,89 points.
À New York, le S&P 500 a haussé de 7,18 points (+0,16%) à 4 502,88 points.
Le Nasdaq a monté de 9,45 points (+0,07%) à 14 103,84 points.
Le DOW a clôturé en hausse de 163,51 points (+0,47%) à 34 991,21 points.
Le huard a avancé de 0,0008 $US (+0,114 0%) à 0,7311 $US.
Le pétrole a terminé en baisse de 1,71 $US (-2,19%) à 76,55 $US.
L’or a baissé de -3,20 $US (-0,16%) à 1 963,30 $US.
Le bitcoin a avancé de +2 042,67 $US (+5,74%) à 37 650,44 $US.
Le contexte
Après l’indice des prix à la consommation (CPI), qui, en restant stable en octobre (+0,0% sur un mois, +3,2% sur un an), avait dopé fortement les indices boursiers mardi, c’était au tour des prix à la production mercredi de montrer que l’inflation refroidit aux États-Unis.
L’indice des prix de gros (PPI) s’est replié de 0,5%, une surprise pour les analystes qui s’attendaient à une légère augmentation. C’est le plus fort recul des prix à la production depuis avril 2020.
Par ailleurs, les ventes au détail en octobre ont légèrement diminué de 0,1%, moins que ne le craignaient les analystes.
«Les bonnes nouvelles se bousculent au portillon, c’est pour cela qu’on voit l’indice élargi S&P 500 à un sommet en deux mois», a commenté Angelo Kourkafas, stratège en investissement pour Edward Jones.
«Avec le PPI, on a confirmation d’une tendance désinflationniste et les ventes au détail se sont montrées un peu meilleures qu’attendu», a souligné l’analyste interrogé par l’AFP.
«Ces deux éléments soutiennent l’idée d’une croissance économique stable accompagnée d’une désinflation. C’est un environnement de +Boucles d’or+», a-t-il ajouté en utilisant la métaphore qui décrit un atterrissage en douceur idéal pour l’économie.
Les rendements obligataires, qui avaient chuté de façon spectaculaire avec le dollar mardi dans la foulée de la baisse de l’indice des prix à la consommation, se ressaisissaient mercredi. Vers 21 h, le taux à dix ans s’élevait à 4,53% contre 4,44% mardi.
Sur la scène politique, un vote du Sénat américain se profile pour confirmer la rallonge du budget fédéral, approuvé à la Chambre des représentants mardi. Cela va permettre d’éviter une paralysie («shutdown») des services administratifs américains, qui aurait pu intervenir dès vendredi.
«Cela ôte une incertitude à court terme, même si on recule pour mieux sauter», a commenté M. Kourkafas.
À ces données américaines s’ajoutent des données chinoises meilleures que prévues. Les ventes au détail ont ainsi augmenté en octobre en Chine à leur plus fort rythme en cinq mois, à +7,6% sur un an après +5,5% en septembre, dopées par une longue série de jours fériés au début du mois.
À la cote, la chaîne de grands magasins Target (TGT) s’est envolée de 17,87%, à 130,59 dollars américains ($US), après avoir battu les prévisions sur ses ventes et résultats trimestriels.
À périmètre comparable, les ventes ont reculé de 4,9% sur un an au troisième trimestre, alors que les analystes misaient sur une diminution de 5,25%. Target a indiqué que les ventes de fin d’année devraient être un peu plus faibles que l’année dernière, mais moins défavorables que ne l’envisageaient les projections du marché.
Après Home Depot mardi (HD, +1,52%), Walmart (WMT+1,25%), le leader des hypermarchés, annoncera ses résultats jeudi.
D’autres enseignes de distribution ont profité de l’élan comme Macy’s (M,+7,58%) et Kohl (KSS, +9%).
De nombreuses banques ont fini en hausse, de Bank of America (BAC, +1,39%) à Citigroup (C, +1,17%) en passant par les banques régionales comme Comerica (CMA) ou Zion (ZION) qui ont avancé de plus de 2%.
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