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REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a conclu dans le vert lundi, tirée par la technologie, au cours d’une séance aux faibles échanges et sans grande nouvelle macro-économique en attendant des données sur la consommation aux États-Unis.
La Bourse de Toronto a perdu plus 100 points lundi, plombée par la faiblesse de multiples secteurs.
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Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX baissait de 117,03 points (-0,57%) à 20 290,54 points.
À New York, le S&P 500 récoltait 25,67 points (+0,58%) à 4 489,72 points.
Le Nasdaq progressait de 143,48 points (+1,05%) à 13 788,33 points.
Le DOW haussait de 26,23 points (+0,07%) à 35 307,63 points.
Le pétrole baissait de 0,72$US (-0,87%) à 82,47$US.
L’or chutait de 7,50$US (-0,39%) à 1 939,10$US.
Le bitcoin prenait 15,17$US (+0,05%) à 29 368,26$US.
Le contexte
Alors que les prix du pétrole étaient la principale raison des gains du TSX la semaine dernière, l’énergie et d’autres matières premières ont entraîné l’indice vers le bas lundi, a expliqué Jules Boudreau, économiste principal chez Mackenzie Investments.
Le recul des matières premières est principalement dû aux inquiétudes croissantes concernant l’économie chinoise, a-t-il ajouté, ce qui affecte les marchés au Canada et aux États-Unis.
Selon M. Boudreau, les investisseurs attendent de nouvelles données économiques mardi ― les données sur l’inflation au Canada et les ventes au détail aux États-Unis, deux indicateurs importants pour les banques centrales qui se préparent à prendre leurs prochaines décisions en matière de taux d’intérêt en septembre.
Au sud de la frontière, les ventes au détail «pourraient s’avérer être un véritable moteur pour le marché», a-t-il prédit.
Le marché est de plus en plus convaincu que les grands risques de récession sont passés, a-t-il dit, en raison de la vigueur des consommateurs, en particulier aux États-Unis.
«Nous avons vu des achats continus, des soldes et des comptes bancaires décents, et aucun signe n’indique que nous aurons autre chose qu’une lente modération des dépenses de consommation, a-t-il déclaré. Mais cela a conduit à des attentes très élevées ou assez élevées pour les ventes au détail.»
Si les ventes s’avèrent inférieures à ces espoirs, les prévisions de croissance pourraient être revues à la baisse, a précisé M. Boudreau.
Entre-temps, l’inflation au Canada aura probablement augmenté en raison de la hausse des prix de l’énergie, mais l’inflation de base montrera probablement des signes continus de modération, a-t-il dit.
Alors que la saison des résultats américains pour le deuxième trimestre touche à sa fin, en général, les entreprises ont réussi à annoncer des résultats solides en dépassant les attentes relativement faibles, a estimé M. Boudreau.
«Les marges bénéficiaires, si l’on se réfère aux prévisions, commencent à diminuer. Mais les ventes directes se portent toujours très bien, a-t-il déclaré.
«Il y a quelques mois, de nombreuses voix s’élevaient pour annoncer une récession aux États-Unis et dans le monde, mais cela ne s’est pas vérifié.»
Dans leurs prévisions pour le reste de l’année, les entreprises semblent s’attendre à ce que les ventes restent fortes, même si l’augmentation des coûts, comme les salaires, continue d’entamer les marges, a dit M. Boudreau.
