Les investisseurs canadiens sont victimes de l’optimisme de leur voisin du sud. Bay Street traîne la patte derrière Wall Street alors que les ressources naturelles tirent la Bourse canadienne vers le bas.
«L’état d’esprit est optimisme aux États-Unis, ce qui contribue à l’appréciation du billet vert, explique Sébastien Lavoie, économiste en chef adjoint de Valeurs mobilières Banque Laurentienne. Une appréciation de la devise américaine contribue, quant à elle, à la dépréciation des matières premières.»
À New York, les ventes des détaillants au cours du temps des Fêtes ont déçu alors que plus de la moitié ont manqué les attentes des analystes. Le Dow Jones et le S&P 500 ont subi un léger recul et le Nasdaq connaît une légère hausse.
Les investisseurs seraient toutefois en attente des résultats sur l’emploi publié demain, selon M. Lavoie.
À la fermeture, la situation est la suivante à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX recule de 84 points, ou 0,63 %, à 13 311 points;
— Le S&P 500 perd 2,71 points, ou 0,21 %, à 1 273 points;
— Le Dow Jones lâche 25,80 points, ou 0,22 %, à 11 697 points;
— Le Nasdaq avance de 7,69 ou 0,28 %, à 2 709 points;
— Le baril de pétrole coule de 2,04 $ US, ou 2,26 %, à 88,26 $ US;
— L'once d'or se déprécie de 2,04 $ US, ou 0,17 %, à 1 371$ US;
— Le dollar canadien recule de 0,05 cent US, à 100,34 cents US.