Bourse : les investisseurs encaissent les profits d'un mois de septembre exceptionnel

Publié le 30/09/2010 à 16:38, mis à jour le 30/09/2010 à 17:01

Bourse : les investisseurs encaissent les profits d'un mois de septembre exceptionnel

Publié le 30/09/2010 à 16:38, mis à jour le 30/09/2010 à 17:01

Par Mathieu Lavallée

Aux États-Unis, le nombre de demandes d'assurance-emploi est tombé à 453 000 la semaine dernière, un recul de 16 000 demandes. Photo : Bloomberg

Les Bourses nord-américaines ont encaissé un recul lors de la séance de jeudi. Mais les investisseurs ont décidé de passer à la caisse et de prendre les profits générés par le meilleur mois de septembre depuis 70 ans.

C'était aussi l'occasion, depuis quelques jours, de prendre un recul selon Carlos Leitao, stratège et économiste en chef de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

À son avis, les investisseurs commencent à se demander si le marché boursier n'a pas trop pris de valeur, par rapport à des indicateurs économiques moins négatifs que prévu, mais qui pointent tout de même en direction d'un ralentissement économique.

À Toronto, la descente a commencé tôt, avec l'annonce d'un premier recul du PIB au Canada en 11 mois. Puis, l'or a piqué du nez en début de séance, alimentant ainsi une dégringolade du secteur des ressources naturelles, qui pèse lourd dans la balance à Bay Street.

La Bourse de New York a pourtant démarré la journée de jeudi du bon pied, après des données encourageantes quant à la situation de l'emploi aux États-Unis.

C'est surtout le secteur technologique qui nuit aux indices à Wall Street.

PLUS : Titres à surveiller : Tim Horton’s, Bombardier et Astral

Le S&P 500 a lâché 3,53 points, ou 0,31 %, à 1 141,20 points. Le Dow Jones a tombé de 47,23 points, ou 0,44 %, à 10 788,05 points, et le Nasdaq a reculé de 7,94 points, ou 0,33 %, à 2 368,62 points.

Le S&P/TSX à Bay Street a trébuche de 14,17 points, ou 0,11 %, à 12 368,65 points, après avoir commencé la journée en légère hausse.

Le baril de pétrole a explosé de 2,11 $ US, ou 2,6 %, à 79,97 $ US.

L'once d'or perd moins de 0,10 %, ou 0,70 $ US, à 1 307,80 $ US, après avoir perdu plus de 12 $, ou presque 1 %, plus tôt aujourd'hui.

Le dollar canadien s'est apprécié de 0,47 cent US, à 97,18 cents US.

Aux États-Unis, le nombre de demandes d'assurance-emploi est tombé à 453 000 la semaine dernière, un recul de 16 000 demandes. Les économistes s'attendaient à 460 000 demandes.

Au Canada, le PIB a reculé de 0,1 % en juillet, ce qui correspond aux attentes des analystes. La baisse est surtout attribuable aux secteurs de la construction, de la fabrication et du commerce de détail.

« Nous avons quand même eu un trimestre et un mois de toute beauté », a tenu à souligner M. Leitao. Depuis le début du mois de septembre, New York s'est apprécié de presque 9 %, di-il.

Pendant ce temps, Toronto a moins bien fait, avec une progression de 2,5 % environ, mais depuis le début de l'année, Bay Street garde une avance par rapport à sa rivale américaine.

Mais la tendance demeure incertaine pour le reste de l'année, puisque selon lui, il y a peut-être eu un peu d'exubérance dans les marchés.

« Un certain confort s'est installé à mesure que l'on comprenait qu'une récession à double creux était de moins en moins probable. Mais les investisseurs vont probablement se dire que la croissance n'est pas plus au rendez-vous, et que les profits à venir ne seront probablement pas aussi généreux qu'anticipés. Donc, que le marché a peut-être trop de valeur », a conclu M. Leitao.

PLUS : Notre section sur la revue des marchés boursiers

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.