Les Bourses nord-américaines ont terminé sur une note hésitante alors que le président américain devait présenter dans la soirée les priorités de son second mandat. Barack Obama devrait notamment parler d'économie à l'approche du 1er mars, nouvelle date butoir où des coupes budgétaires et des hausses d'impôt pourraient être automatiquement déclenchées.
La Bourse de Toronto s'en est tout de même bien sortie, aidée par la hausse des cours du pétrole et des métaux. L'indice S&P/TSX a grappillé 40 points (0,3 %) pour clore la séance à 12 789 points.
À New York, le Dow Jones Industrial Average a gagné 47,46 points (0,34%) à 14.018,70 points, et le Nasdaq a reculé de 5,51 point (-0,17%)à 3.186,49 points.
L'indice élargi Standard and Poor's 500 s'est de son côté affiché en hausse de 0,16% ou 2,42 points, à 1.519,43 points.
"On s'approche de la date butoir du 1er mars", quand des coupes budgétaires se mettront automatiquement en place si aucun accord n'est trouvé d'ici là au Congrès, et "le président va sûrement faire référence dans son discours (mardi) soir aux négociations avec les Républicains" sur le sujet, a souligné l'analyste indépendant Hugh Johnson.
"Va-t-il tendre la main aux Républicains ou va-t-il enfiler les gants de boxe?" a ajouté M. Johnson. "C'est important car de sa position va dépendre la réussite du processus de négociation."