Bourse : la revue de l'année 2010

Publié le 31/12/2010 à 16:16, mis à jour le 31/12/2010 à 16:24

Bourse : la revue de l'année 2010

Publié le 31/12/2010 à 16:16, mis à jour le 31/12/2010 à 16:24

Par Olivier Schmouker

Du coup, le TSX pourrait encaisser des revers, si la Chine tentait de limiter son inflation en faisant grimper ses taux d'intérêt ou en continuant de hausser le niveau minimal des réserves de liquidités de ses banques.

Mais la principale source de frustration pour les investisseurs - et elle pourrait se montrer persistante - risque plutôt d'être la lenteur de la reprise économique au Canada même. «Pour moi, cette reprise économique est comme toutes les autres reprises, et c'est comme assembler les pièces d'un casse-tête», explique M. Watson, de Scotia Capitaux..

«Mais, ce nouveau casse-tête est beaucoup plus gros. C'est comme s'il comptait 1 000 morceaux et que les cycles traversés précédemment n'en comptaient que 200 ou 300. Nous avons un plus grand nombre de morceaux à assembler», illustre-t-il.

M. Watson juge qu'il est important que les investisseurs n'oublient pas que la récente crise économique a été doublée d'une crise financière. «Normalement, lorsque nous avons une récession, c'est simplement une crise économique», dit-il.

Mais les éléments nécessaires à la reprise sont présents, malgré tout. «Par exemple, le produit intérieur brut progresse dans plusieurs pays, mais pas aussi rapidement que nous le voudrions. Les États-Unis sont en croissance, mais pas massivement, pas aux rythmes auxquels nous sommes habitués. Est-ce que des emplois sont créés? Oui, ils le sont. Le problème, ce n'est pas qu'ils ne créent pas d'emplois. Le problème, c'est qu'ils ne créent pas d'emplois assez rapidement.»

D'autres analystes affirment que la reprise sera vraisemblablement beaucoup plus longue que prévu à se faire sentir. «Voici ce que je veux que les gens gardent en têt e: encore six ou sept ans de marché à la baisse», lance Danielle Park, présidente de la firme Venable Park Investment Counsel, à Barrie, en Ontario, évoquant ainsi le fait que la perte de moral des investisseurs, sur le long terme, les pousse généralement à la vente, et non à l’achat.

«Vous verrez le marché toucher de nouveaux creux. C'est ce que l'Histoire nous enseigne», prédit-elle.

Imax surprend tout le monde

En cette dernière journée de 2010, les marchés nord-américains n'ont guère bougé. La Bourse de Toronto a toutefois été marquée par une rumeur : Sony envisagerait d'acheter Imax, ce qui a fait bondir le titre de ce dernier de quelque 10%.

À 16h, l'indice Dow Jones augmentait de 8 points, à 11 578 points (+11% en 2010), le Standard & Poor's 500 de 0 points, à 1 258 points (+13% en 2010) et le Nasdaq reculait de 10 points, à 2 653 points (+17% en 2010). À la Bourse de Toronto, le S&P/TSX croissait de 8 points, à 13 443 points (+15% en 2010).

Le cours de l'once d'or sur le marché des métaux à New York pour livraison en décembre s'est établi en fin de journée à 1419 dollars américains, en hausse de 13 dollars (+29% en 2010). Le baril de pétrole brut s'échangeait contre 91,31 dollars, en progression de 1,47 dollars (+15% en 2010). Et le dollar canadien a clôturé à 100,54 cents américains, en hausse de 0,54 cent.

L'action d'Imax bondissait vendredi matin de plus de 10%, à 29,66 dollars, à la Bourse de Toronto, après que des médias ont rapporté que le groupe japonais Sony serait intéressé à racheter le spécialiste du cinéma sur écran géant. En fin de journée, la progression était finalement de 4%.

Selon le quotidien britannique The Daily Mail, Sony serait prêt à allonger jusqu'à 40 dollars américains par action pour la société canadienne, qui fabrique des écrans géants et des systèmes de projection en 3D pour les salles de cinéma, ainsi que des systèmes de caméra pour les studio de cinéma. Le Daily Mail citait des sources non identifiées qui laissaient entendre que Walt Disney pourrait aussi être intéressé par la société canadienne.

Les ventes de billets de cinéma pour des représentations en 3D ont grimpé en flèche cette année, notamment avec les succès d'"Avatar", d'"Histoire de jouets 3" et d'"Alice au pays des merveilles". Imax a récemment indiqué qu'elle s'attendait à accélérer l'expansion de son réseau mondial d'écrans géants dans les mois à venir.

Avec PC et Reuters.

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