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Les banques centrales canadiennes et américaines ont fait la pluie et le beau temps sur les marchés. Les commentaires de la Banque du Canada ont sapé l’humeur des investisseurs sur le parquet torontois. À Wall Street, des fuites laissant croire à une intervention de la Fed donnent un élan aux marchés.

La Banque du Canada craint que l’économie canadienne soit vulnérable à un choc en provenance de l’Europe. Son équipe constate qu’une importante part de la valeur des ménages se trouve dans leurs actifs immobiliers, qui sont probablement surévalués. L’endettement des ménages les rend aussi plus vulnérables à un recul de l’économie.

La publication du rapport de l’institut canadien a sapé le moral à la Bourse de Toronto vers 11h00, tandis que les indices américains ont vogué en terrain positif.

Plus de soutien de la Fed?

Un autre son de cloche d’une banque centrale dévoilé une demi-heure avant la fermeture a servi de catalyseur. L’agence Reuters, qui cite une source de la Réserve fédérale (Fed), indique qu’un plan de soutien à l’économie est sur la table, advenant que l’élection en Grèce provoque des perturbations.

Des deux côtés de la frontière, les investisseurs sont impatients de connaître les résultats de l’élection grecque, tenue dimanche.

La nouvelle a donné un deuxième souffle à Wall Street et a permis à Toronto de réduire une partie de sa baisse.

L’agence Egan-Jones a aussi abaissé la note de la dette française, qui passe de A- à BBB+.

Aux États-Unis, les nouvelles inscriptions à l’assurance-chômage ont augmenté. Les prix à la consommation, quant à eux, ont reculé, une première depuis un an.

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