Fairfax (Tor., FFH, 642,40$): une mauvaise payante
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les conséquences du «Brexit» auront un impact favorable sur des milliards de dollars d’investissements fait par Fairfax.
M. Holding note que Fairfax détient près de 16 G$ en obligations et près de 112 G$ en produits dérivés misant sur une diminution de l’inflation dans quelques pays, dont ceux de la zone euro. L’incertitude créée par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne incitera certainement la Réserve fédérale (Fed) à patienter avant d’augmenter son taux directeur. «C’est bon pour le prix des obligations et, par le fait même, bon pour Fairfax », commente l’analyste.
Pour cette raison, Paul Holding, de CIBC Marché mondiaux, fait passer sa recommandation de «sous-performance » à «performance de secteur». Son cours cible est bonifié de 550 $ à 700 $.