La société américaine de messagerie United Parcel Service (UPS) a assuré jeudi qu'elle recherchait d'autres opportunités de croissance, y compris par acquisitions, après l'échec du rachat de son concurrent néerlandais TNT Express et des résultats 2012 décevants.
La Commission européenne, inquiète pour ses effets sur la concurrence, a interdit mercredi la fusion entre TNT et UPS. Ce dernier avait anticipé la décision en annonçant dès mi-janvier qu'il renonçait à ce projet de 6,77 milliards de dollars.
« Ce serait un euphémisme de dire que nous sommes déçus », a reconnu jeudi le PDG d'UPS, Scott Davis, lors d'une conférence avec des analystes.
Mais « nous allons de l'avant », a-t-il dit, assurant que le groupe allait « bien sûr continuer de rechercher des opportunités de croissance, à la fois organique et par des acquisitions ».
UPS a terminé l'année 2012 avec 5,4 milliards de dollars de liquidités. « Notre force financière permet d'évaluer de futurs projets, tout en continuant à investir dans notre portefeuille », a commenté M. Davis.
« Il n'y aura probablement pas de choses de la taille de TNT, mais il y aura des opportunités pour réinvestir dans l'activité », a-t-il encore indiqué.
Le groupe a notamment évoqué les marchés émergents ou l'Europe de l'Est.
En attendant, il a décidé de récompenser ses actionnaires: il va porter cette année ses rachats d'actions de 1,5 à 4 milliards de dollars.