Tandis qu’il est sur le point de conclure une acquisition d’envergure en Grande-Bretagne, le distributeur de pièces et de peinture automobile Uni-Sélect(UNS, 29,23$) a dégagé des résultats supérieurs aux attentes à son deuxième trimestre.

Portée par la croissance interne du secteur Produits automobiles Canada, la société a dégagé des revenus de 340,3M$US pour la période de trois mois terminée fin juin, en hausse de 5,1% sur les recettes de 323,8M$US dégagées au même trimestre un an plus tôt.

L'entreprise bouchervilloise a engrangé un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement(BAIIA) ajusté de 32,46M$, comparativement à 29,74M$ au même trimestre de la période correspondante de 2016.

Le bénéfice par action ajusté, qui sert de référence aux analystes, s’est établi à 0,39$US par action. Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, prévoyait un bénéfice de 0,33$US l’action et l’ensemble des analystes, un profit de 0,36$US.

M. Poirier a qualifié les résultats de «rassurants», en raison de la bonne performance de la division canadienne. Idem pour Anthony Zicha, de Banque Scotia, qui qualifie aussi les résultats d’Uni-Sélect de «solides».

Le titre d’Uni-Sélect bondi de 5% jeudi matin.

M. Poirier a néanmoins abaissé son cours cible pour le titre, en raison de l’appréciation du dollar canadien. Sa cible passe ainsi de 36$ à 34$.

La priorité d’Uni-Sélect sera désormais de conclure l’acquisition de la société britannique Part Alliance en août, souligne M. Zicha.