Thomas Cook, qui exploite notamment le voyagiste Sunquest au Canada, cherche à renouer avec la rentabilité
Le voyagiste britannique Thomas Cook, qui concurrence la société montréalaise Transat A.T. dans certains marchés dont au Canada, a vu sa perte se creuser, mais a affiché sa confiance dans son plan de restructuration qui pourrait passer par la vente de ses activités en France.
Au bord du gouffre fin 2011, le groupe a essuyé une nouvelle perte de 585,9 millions de livres (près de 932,2 M$ CA) à son exercice 2011/2012 achevé fin septembre, en raison notamment de dépréciations et de la hausse de sa facture de carburant, contre une perte de 828,4 M$ CA un an plus tôt.
Son chiffre d'affaires a reculé de son côté de 3,2% à 9,5 milliards de livres (15,11 G$ CA).
«Ces résultats reflètent les problèmes majeurs auxquels Thomas Cook a fait face l'an dernier, mais ils masquent les améliorations que nous avons effectuées au quatrième trimestre», a assuré la directrice générale Harriet Green, à la tête du groupe depuis le 30 juillet pour le redresser.
«Nous sommes optimistes pour l'avenir», a-t-elle ajouté, alors que la saison hivernale 2012/2013 a connu «un bon départ sur tous nos marchés principaux», en annonçant que le groupe dévoilerait sa stratégie de long terme au printemps.
Mais l'activité en France reste toutefois «profondément impactée par l'incertitude économique locale et les troubles politiques en Afrique du Nord et au Moyen orient» et a vu sa perte ajustée doubler à 20,7 millions de livres (32,9 M$ CA ) contre 10,9 millions (17,3 M$ CA) un an plus tôt.
Les activités nord-américaines déficitaires