Le voyagiste intégré montréalais Transat A.T a enregistré des revenus et un bénéfice supérieurs aux prévisions au quatrième trimestre, grâce à l’augmentation du nombre de voyageurs et à une gestion serrée des coûts.
Pour la période de trois mois terminée en août, Transat A.T. (Tor. TRZ.B) a dégagé un bénéfice net ajusté de 49,35M$ ou 1,27$ par action, comparativement à un bénéfice net ajusté de 54,8M$ ou 1,40$ l’action à la même période l’an dernier.
Le bénéfice net ajusté exclut un certain nombre d’éléments, dont des charges de restructuration ou des gains à la vente d’une filiale.
C’est nettement mieux que ce que prévoyaient les analystes, qui tablaient sur un bénéfice de 1,09$ par action.
Les revenus ont également été supérieurs aux attentes des analystes. La société dirigée par Jean-Marc Eustache a réalisé des revenus de 844,7M$, en hausse de 4,5% par rapport à la même période il y a un an.
Les analystes visaient des recettes de 832M$ pour le trimestre.
« Nous avons enregistré de très bons résultats sur le marché transatlantique, de même que des profits sur le marché Sud et au départ de la France. En dépit d'une hausse de plus de 10% de l'offre globale déployée sur le marché transatlantique, ces résultats sont parmi les meilleurs que nous ayons connus pour le second semestre. Dans toute notre histoire, nous avons fait mieux une seule fois, soit l'an passé, qui a été un été record», a dit dans un communiqué le PDG du voyagiste, Jean-Marc Eustache.
En ce qui a trait aux perspectives pour le premier trimestre, Transat signale que la capacité sur le marché des destinations soleil est inférieure d'environ 6% à celle offerte l'an passé. À ce jour, 41 % de cette capacité est vendue, les coefficients d'occupation sont supérieurs de 1,2 % et les prix de vente sont supérieurs de 1,4 % à ceux enregistrés à pareille date il y a un an.
La direction de Transat avertit cependant qu’il est difficile de faire des prévisions bien claires, car plusieurs facteurs pourraient changer la donne sur les destinations soleil, où la marge bénéficiaire est en général très mince.
Parmi les éléments qui pourraient influer sur les résultats, soulignons que la capacité globale sur le marché est de 10% supérieure à celle de l’an dernier, une portion importante de la capacité reste à vendre, le dollar canadien s’est considérablement affaibli (ce qui négatif lorsqu’on achète des forfaits en dollars US) et le prix du carburant fléchit (ce qui est positif, sauf si l’entreprise a pris des programmes de couverture).
Les marges bénéficiaires seraient pour le moment semblables à celles de l’an dernier pour le premier trimestre.
Le titre de Transat a reculé de 27% à ce jour en 2014, mais a regagné 11% dans le dernier mois, dans la foulée de la baisse du prix du carburant.
