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Les entreprises tiennent le gros bout du bâton pour se loger dans le centre-ville. Celles-ci auraient l’embarras du choix tandis que l’espace disponible monte en flèche, selon un rapport de Newmark Knight Frank.
L’espace à bureaux disponible à Montréal a bondi au cours des six derniers mois, selon un rapport publié par le consultant en immobilier. Le taux d’inoccupation est passé de 6,8% à 8%.
En tenant compte des espaces disponibles pour la sous-location, le taux de disponibilité est de 12%. « De nouveaux immeubles ont été, ou seront bientôt, livrés sur le marché, explique Jean Laurin, président et chef de la direction de Newmark Knight Frank Devencore dans un communiqué. Par conséquent, l'inventaire global d'espaces de bureaux disponibles a augmenté d'environ 400 000 pieds carrés. De plus, un certain nombre d'immeubles industriels ont été réaménagés et offrent maintenant des espaces de bureaux. Cette tendance se dessine depuis quelques années déjà. »
Le marché immobilier est ainsi à l’avantage des locataires. « Les conditions actuelles du marché ont amélioré considérablement le pouvoir de négociation des locataires, commente M. Laurin. Toutefois, pour profiter pleinement des options qui s'offrent à eux, les locataires importants doivent évaluer leurs besoins en matière d'occupation bien plus longtemps à l'avance qu'auparavant. Il n'est pas rare de voir un locataire majeur élaborer son plan d'occupation stratégique cinq ans avant l'expiration de son bail. Même les plus petits locataires devraient s'y mettre au moins trois ans avant d'avoir à négocier ou à renégocier leur bail.»