«C'est pourquoi, a-t-elle déclaré, Swiss Re a repris une partie des affaires cédées», et a reçu en échange 610 millions de dollars de son partenaire américain.
Avec la transaction annoncée jeudi, Berkshire a limité à 1,05 milliard USD le montant maximal de pertes qu'il s'est engagé à couvrir, au lieu de 1,5 milliard précédemment.
Selon Daniel Bischof, analyste de la société Helvea, Berkshire ne risque plus que 235 millions USD de pertes.
L'accord «conclu est plutôt positif pour Swiss Re, car il met fin à une incertitude», liée à l'annonce des difficultés avec la compagnie américaine en novembre dernier, a-t-il déclaré à l'AFP.
En outre, a-t-il ajouté, l'accord se traduit par un gain supplémentaire de 100 millions de dollars de Swiss Re dans ses comptes du 1er trimestre 2013.
A la Bourse suisse, l'action Swiss Re était en légère hausse (+0,39% à 77,55 CHF à 11h15 locales), supérieure à la moyenne du marché (+0,24%) jeudi matin.
Swiss Re et Berkshire sont liés depuis plusieurs années. En férvier 2009, Berkshire a volé au secours de la compagnie suisse de réassurance, numéro 2 mondial dans son secteur, qui était en graves difficultés financières.
Berkshire a ainsi injecté 3 milliards USD dans Swiss Re, qui a remboursé les fonds en 2010.