La société mère des restaurants la Cage aux sports, Sportscène, risque de souffrir du conflit dans la LNH. Photo: Mathieu Lavallée
Les investisseurs ont fait la fête à la suite de l’intervention musclée annoncée par la Réserve fédérale américaine la semaine dernière, mais ils seront ramenés à la réalité cette semaine, notamment avec les résultats trimestriels de FedEx, baromètre par excellence de l’économie mondiale.
Le géant de la livraison de colis dévoilera ses résultats du premier trimestre le 18 septembre. Heurtée par le ralentissement économique mondial, l’entreprise a récemment abaissé ses prévisions de bénéfice pour le trimestre, la faisant passer de 1,45$-1,60$ US à 1,37$US-1,43$ US. L’an dernier, FedEx avait enregistré un bénéfice de 1,46$ US par action.
La direction de FedEx devrait nous fournir un aperçu de l’état de l’économie mondiale, en nous présentant ses perspectives pour son prochaine trimestre.
Avec le lock-out décrété par la Ligne nationale de Hockey, la saison du sport le plus suivi au Québec est comprimise. Voilà une mauvaise nouvelle pour le Groupe Sportscene, la société mère des restaurants La Cage aux sports.
La chaîne de restaurants, dont les bénéfices reposent en bonne partie sur la saison du Canadien, risque de souffrir grandement si le conflit entre les joueurs et les propriétaires au sujet du renouvellement de la convention collective perdure.
Les choses sont déjà difficiles pour la chaîne de Boucherville. En juillet dernier, elle avait annoncé qu’elle ne servira pas de dividendes à ses actionnaires au cours des prochains trimestres pour la première fois en plus de 20 ans, en raison d’un contexte marqué par des pressions sur les prix et l’achalandage, et parce qu’elle investit massivement dans l’expansion de ses activités.
Lisez: La Cage aux sports met son dividende sur la glace
Il faudra surveiller comment les investisseurs réagiront à l’annonce du lock-out. L’action de Sportscene est très peu négociée, ce qui amplifie les fluctuations lors de transactions importantes sur le titre.
Dans le même registre, le titre du fabricant d’équipement de hockey Bauer, qui exploite une usine à St-Jérôme dans les Laurentides, risque également de souffrir du conflit dans la LNH.