Le canadien SNC-Lavalin a cédé tous ses actifs français, notamment la gestion de 19 aéroports, au français Edeis, né d'un partenariat entre la société de participations Impact Holding et le fonds Ciclad, qui a annoncé vendredi cette acquisition
Edeis «reprend toutes les activités du groupe (d'ingénierie et de construction, ndlr) SNC-Lavalin SAS en France et à Monaco», indique dans un communiqué l'acheteur, qui se définit comme un «nouvel acteur français de l'ingénierie et de la gestion d'infrastructures complexes».
Le montant de la transaction n'a pas été précisé.
Ce rachat n'aura «aucun impact négatif sur l’emploi», indique Edeis, ajoutant que plus de 1.100 collaborateurs du groupe SNC-Lavalin SAS en France et à Monaco sont concernés par cette cession d’actifs.
Les activités infrastructures des agences de Reims, Ivry-sur-Seine, Strasbourg, Quimper, Montoir-de-Bretagne, Nantes, Cholet, Lyon, Brive, Bordeaux, Nice, Monaco et Toulouse font partie du portefeuille, selon Edeis.
La gestion de 19 aéroports passe également dans le giron de la nouvelle société, selon le texte qui cite Angoulême, Annecy, Auxerre, Bourges, Castellon (Espagne), Châlon Champforgeuil, Cherbourg, Dijon, Le Havre, Mayotte, Nîmes, Reims, Rouen, Saint Martin Grand Case, Tarbes, Toulouse Francazal, Tours, Troyes et Vannes.
La gestion du port de plaisance de Rouen pour les activités opérations et maintenance figure aussi dans le portefeuille racheté.
Par ailleurs, «l’activité du train à crémaillère, localisée dans le Puy-de-Dôme, devrait faire l’objet d’une cession dans le courant de l’année 2017», précise le communiqué.
SNC-Lavalin avait annoncé en août étudier une offre de rachat de sa filiale française déposée par Impact Holding et Ciclad.
SNC-Lavalin a entrepris une vaste réorganisation depuis une série de d'affaires judiciaires, au Canada et dans le monde.
La multiplication des scandales avait poussé en 2013 la Banque mondiale à interdire SNC-Lavalin de participer à ses appels d'offre pour 10 ans.