SNC-Lavalin n'a pas perdu espoir de régler les accusations criminelles de fraude dont elle fait l'objet d'ici le début de son enquête préliminaire, dont la date a été fixée vendredi à l'automne 2018.
Après qu'un juge de la Cour du Québec eut indiqué que l'audience de la firme d'ingénieurs débuterait le 10 septembre 2018 _ la première date disponible pour réserver une période de 50 journées consécutives _ l'avocat François Fontaine a indiqué aux journalistes que "tout était possible".
Environ 30 témoins devraient témoigner lors de l'enquête préliminaire conjointe de la société montréalaise et de son ancien vice-président exécutif Sami Bebawi.
Les deux affaires ont été regroupées pour sauver du temps. Cependant, les procès devant jury subséquents, qui pourraient commencer au moins un an plus tard, se tiendraient de façon distincte.
SNC-Lavalin (TSX:SNC) a tenté de convaincre Ottawa de s'inspirer des systèmes mis en place dans certains autres pays, qui permettent notamment aux entreprises de régler des cas de corruption et ainsi d'éviter d'être désavantagées lorsqu'elles se disputent des contrats avec des firmes rivales des autres pays du G7.
"En ce moment, ce mécanisme (...) n'existe pas au Canada alors si nous devons aller en procès, nous sommes préparés à le faire", a ajouté le porte-parole de l'entreprise, Louis-Antoine Paquin.