Jim O'Sullivan, du cabinet d'économistes HFE, défend un point de vue proche. « Même l'ouragan Katrina qui avait dévasté la Nouvelle-Orléans en 2005 et provoqué des dégâts estimés à 110 milliards de dollars, n'avait eu qu'un effet relativement minime sur le PIB ", souligne-t-il dans une note.
« Typiquement, ajoute-t-il, les situations météorologiques extrêmes réduisent dans un premier temps l'activité économique mais peuvent doper les dépenses et la production par la suite ».
« Le B de PIB signifie brut et non net, donc les dégâts ne sont pas soustraits du PIB, mais celui-ci bénéficie d'un effet d'ascenseur lié à la reconstruction », note M. O'Sullivan.
Dans certain cas, fait-il valoir, la dépense est même légèrement dopée avant la catastrophe par les préparatifs de la population.