RIM: la direction sermonnée par les actionnaires

Publié le 10/07/2012 à 13:58, mis à jour le 10/07/2012 à 16:58

RIM: la direction sermonnée par les actionnaires

Publié le 10/07/2012 à 13:58, mis à jour le 10/07/2012 à 16:58

Par Les Affaires
Le PDG du groupe a reconnu que "l'année qui vient de s'écouler avait été difficile pour RIM" en raison aussi des retards accumulés dans le lancement de son futur système d'exploitation BlackBerry 10, sur lequel le groupe mise pour combler une partie du retard technologique qu'il a pris face à ses concurrents mais qui a été repoussé au début 2013.

Autrefois dominant dans les téléphones intelligents, RIM ne détenait plus que 6,4% de ce marché dans le monde au premier trimestre, loin derrière le système Android (59%) et l'iPhone d'Apple (23%), selon une récente étude du cabinet de recherche spécialisé dans la technologie IDC.

Parmi les solutions envisagées pour remédier aux difficultés financières du groupe, Thorsten Heins a notamment évoqué la réduction du nombre de modèles de BlackBerry pour diminuer les coûts en recherche et développement.

De plus en plus d'experts doutent toutefois de l'avenir du groupe. "Nous croyons que le modèle économique de RIM est fondamentalement cassé", a ainsi éstimé mardi un analyste du cabinet Morgan Stanley, Ehud Gelblum, dans une note à ses clients.

 

PLUS :

En perte d'altitude, RIM met en vente son jet d'affaires

RIM: les clients, autant que les actionnaires, sont échaudés

RIM supprime 5000 emplois et reporte le lancement du BlackBerry 10

À suivre dans cette section

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.