L'utilisation de réserves de brut augmenterait encore l'offre déjà abondante d'or noir sur le marché américain et exercerait de fait une nette pression baissière sur les prix, les stocks de brut ayant atteint un plus haut en 22 ans début juillet.
"Nous n'avons eu aucune information à ce sujet, ce ne sont que des spéculations", a-t-il toutefois souligné, mais "aucun courtier ne veut se risquer à acheter (...) alors que selon ce que l'on entend, le gouvernement pourrait relâcher (...) près de 120 millions de barils", a-t-il poursuivi.
En outre, la publication lundi d'une contraction plus violente qu'attendu en septembre de l'activité manufacturière de la région de New York n'était pas de nature à rassurer le marché sur la vigueur économique du pays, premier consommateur de brut de la planète.
Les réserves stratégiques ont été mises en place en 1975 après l'embargo sur les livraisons de pétrole instauré par les pays arabes de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), suivi du premier choc pétrolier.