Le gouvernement fédéral n'a pas donné d'informations supplémentaires pour expliquer sa fin de non-recevoir opposée à Petronas, mais M. Paradis a mentionné la «réputation de longue date du Canada à accueillir les investissements étrangers».
«Le gouvernement du Canada continue de s'engager à maintenir un climat sain pour les investissements», a-t-il dit vendredi.
Progress se concentre principalement sur l'exploration, le développement et la production gazière dans le nord-est de la Colombie-Britannique et le nord-ouest de l'Alberta.
Un an avant que l'acquisition ne soit annoncée, Progress et Petronas ont formé un partenariat pour développer conjointement les gaz de schiste dans le nord-est de la Colombie-Britannique et pour envisager l'exportation de gaz naturel liquéfié à partir de la côte ouest du pays.
À 6 G$, l'offre de Petronas est considérable, sans toutefois dépasser les 15,1G$ que la China National Offshore Oil (CNOOC) offre pour l'achat d'une autre société canadienne, Nexen.
Pour plusieurs observateurs, l'examen de l'offre pouvait laisser présager la décision du gouvernement à propos de la transaction CNOOC-Nexen.