La ligne directrice d'Ottawa quant à l'acquisition d'actifs canadiens par des intérêts étrangers demeure obscure. Photo: Bloomberg
La société canadienne gazière et électrique Progress Energy a fait part de sa déception après que le gouvernement fédéral eut rejeté une offre d'achat du géant malaisien pétrolier Petronas pour l'entreprise de Calgary.
Petronas offrait 6 G$ pour mettre la main sur Progress.
Toutefois, après un examen minutieux, le ministre de l'Industrie, Christian Paradis, a refusé d'approuver la transaction.
Le ministre a déclaré vendredi qu'il avait informé Petronas du fait qu'il «n'était pas convaincu que l'investissement proposé représentait un avantage net pour le Canada».
En vertu de la Loi sur investissement Canada, Petronas a désormais jusqu'à 30 jours pour apporter des changements à sa proposition d'achat et la renvoyer à Ottawa pour un nouvel examen.
Dans une déclaration publiée samedi, Progress a fait part de son déplaisir à la suite de la décision de M. Paradis.
«Progress oeuvrera au cours des 30 prochains jours à déterminer la nature des problèmes et les solutions potentielles», a déclaré le président-directeur général de l'entreprise, Michael Culbert.
«La santé à long terme de l'industrie canadienne du gaz naturel et le développement d'une nouvelle industrie d'exportation de gaz naturel liquéfié dépendent d'investissements internationaux, comme ceux de Petronas.»
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