Le conseil d'administration de Corporation minière Osisko recommande à ses actionnaires de rejeter l'offre non sollicitée soumise par Goldcorp le 14 janvier dernier.
La minière québécoise a indiqué lundi qu'elle estimait que l'offre de la société établie à Vancouver était «inadéquate sur la plan financier» et qu'elle n'était pas dans ses intérêts.
Les actions d'Osisko se sont transigées bien au-delà de la contrepartie totale de 5,95$ par action qu'offre Goldcorp.
Plusieurs analystes ont suggéré que Goldcorp allait devoir bonifier son offre si le producteur aurifère canadien désirait mettre la main sur la minière québécoise.
Le principal gisement d'or d'Osisko est celui exploité à Malartic, en Abitibi-Témiscamingue.
La production commerciale de ce gisement s'est amorcée en mai 2011.
Production record
Osisko a par ailleurs annoncé lundi avoir réalisé une production record de 137321 onces au quatrième trimestre à sa mine de Canadian Malartic, en Abitibi.
La minière a ainsi réalisé une production de 475277 onces en 2013, soit une augmentation de 22% par rapport à l'année précédente.
«Des progrès significatifs ont été accomplis en 2013 au chapitre des opérations à Canadian Malartic. Les efforts de nos équipes de gestion et d'exploitation nous ont permis d'atteindre nos objectifs de 2013 à 2% près, pendant que nous complétions le rodage des opérations», a dit dans un communiqué le pdg d'Osisko, Sean Roosen.
Le débit de traitement à l'usine continue à s'améliorer vers la capacité nominale de 55 000 tonnes par jour, soutient Osisko. La disponibilité à l'usine a augmenté à 93,7% par rapport à 90,8% en 2012 et 86,0% en 2011. Le taux de récupération de l'or a été de 88,9%, bien au-delà du taux de 85,9% prévu dans l'étude de faisabilité.
La direction d'Osisko fait valoir qu'avec une production d'or plus élevée, une augmentation de la souplesse opérationnelle et l'instauration de programmes d'optimisation, les coûts de la minière continuent à décliner. Les gains d'efficacité d'exploitation et la dépréciation du dollar canadien devraient permettre de réaliser d'autres économies.