Les commandes de biens durables ont légèrement diminué en août aux États-Unis, a indiqué mercredi le département du Commerce.

Les ventes de machinerie, d'ordinateurs et d'équipement de communication ont augmenté mais cette hausse a été annulée par l'érosion de la demande de véhicules automobiles et de métal.

Au bout du compte, les commandes ont diminué de 0,1 pour cent, après un gain de 4,1 pour cent en juillet.

C'est un peu mieux que ce qu'avaient prévu les marchés. Ces derniers tablaient en effet sur une contraction de 0,2 pour cent.

Dans une note, la Banque TD a souligné que le niveau des commandes "de base" c'est-à-dire les commandes qui ne sont pas reliées à la défense, se rapprochait de ce qu'il était avant la récession.

D'après l'économiste Martin Schwerdtfeger, ces données sont assez encourageantes, compte tenu du contexte actuel, marqué par beaucoup d'incertitude sur les marchés.

M. Schwerdtfeger s'attend toutefois à ce que les entreprises et les ménages retardent certains achats en attendant que situation fiscale des États-Unis et la crise des dettes souveraines en Europe commencent à se régler.

Son collègue Christopher Rupkey, de la Bank of Tokyo-Mitsubishi, à New York, est beaucoup plus optimiste. D'après lui, la hausse des dépenses en capital est la preuve que les États-Unis ne sont pas en récession.

Il souligne que les grandes entreprises ont les poches pleines, ce qui leur permet d'investir même si le niveau de confiance des consommateurs dans l'économie demeure très faible.

Les biens durables sont des produits dont la durée de vie utile est normalement supérieure à trois ans.