Les résidents des 17 plus importantes agglomérations urbaines du Canada ont vu leur valeur nette grimper en moyenne de 15 % entre 2008 et 2012, selon une enquête de Pitney Bowes Software.
C’est la région de la ville de Québec qui se classe en tête et de très loin avec une croissance de 65,2 % (108 690 $) de la valeur nette moyenne des ménages, de 2008 à 2012. C’est presque le double de la ville de Windsor, en Ontario, au deuxième rang, qui a vu la valeur de son patrimoine augmenter de 38,5% (100 795 $) en quatre ans.
Pour leur part, les résidents de la région de Montréal se sont enrichis de 21,5% (57 397 $) depuis 2008, deux fois moins que les fans des Nordiques. Maigre consolation, les supporteurs des Maple Leafs de Toronto ne se sont enrichis que de 10,1% (49 867 $) au cours de la même période.
Ceci dit, la valeur du patrimoine des Montréalais (324 360 $) est tout de même plus élevée de 49 000 $ que celle des Québécois (275 352 $).
Toronto conserve la valeur nette moyenne la plus élevée à 543 189 $, devant Calgary (508 333 $) et Vancouver (501 474 $). Malgré son remarquable redressement, Québec occupe toujours, comme en 2008, le dernier rang des 17 villes canadiennes étudiées pour ce qui est de la valeur totale du patrimoine. C’est la seule ville dont la valeur est inférieure à 300 000 $.
Des sociétés de services financiers se servent des logiciels de gestion de données et de visualisation de Pitney Bowes Software pour élaborer une stratégie commerciale axée sur l’optimisation de succursales, le développement de produits et le marketing de produits de consommation. Pitney Bowes Software offre des ensembles de données étendus à des fins de veille de localisation, notamment sur la valeur nette (patrimoine), les avoirs financiers, la valeur de la résidence principale, le passif total et l’actif total.
