Les exportations fouetteront la croissance du Québec en 2014

Publié le 12/12/2013 à 11:36

Les exportations fouetteront la croissance du Québec en 2014

Publié le 12/12/2013 à 11:36

Par Thomas Cottendin

L’économie de la Belle Province devrait retrouver de la vigueur dès 2014 grâce aux exportations, prévoient les Services économiques RBC. La plus grosse banque du pays s’attend à une expansion du PIB réel du Québec de 1,1 % en 2013, de 1,7 % en 2014 et de 1,6 % en 2015.

Le rapport de la Banque Royale (RBC) souligne que les ventes au détail de la province ont enregistré une très légère croissance au cours des neuf premiers mois de 2013 et qu'en date d'octobre, les mises en chantier avaient diminué de près de 22% depuis le début de l'année.

Plusieurs facteurs, notamment la détérioration des tendances démographiques imputable à la diminution rapide de la population d'âge actif, ont freiné la croissance économique du Québec en 2013, indique dans un communiqué Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC.

«Même si nous prévoyons un regain de vigueur de l'économie québécoise en 2014, la nouvelle norme pour la province pourrait bien être moins dynamique que par le passé.» RBC prévoit une expansion du PIB réel du Québec de 1,1% en 2013, de 1,7% en 2014 et de 1,6% en 2015.

Dans sa Note de conjoncture provinciale publiée lundi, le Conference Board estime que la croissance économique au Québec s'établira à 2,1 % en 2014, une prévision plus élevée que celle du gouvernement québécois, qui envisage une croissance du PIB réel de 1,8 % en 2014.

Regain de vigueur grâce aux exportations

La faiblesse de l'économie québécoise semble être principalement attribuable aux affaires intérieures, selon RBC, puisque les exportations de la province poursuivent leur expansion à un rythme raisonnable, soit 4,5 % d'une année sur l'autre pour les trois premiers trimestres de 2013.

«Nous prévoyons que les marchés d'exportation clés du Québec s'accroîtront en 2014 sous l'effet de la hausse de la demande venant des États-Unis et d'un dollar canadien plus faible par rapport au dollar américain», affirme Craig Wright. «D'éventuels développements économiques à l'échelle nationale permettront d'améliorer davantage la situation. »

Le rapport indique qu'après avoir atteint leur niveau le plus bas en 12 ans en 2013, les mises en chantier ne devraient pas continuer de diminuer de manière considérable, et que la construction aura un effet négatif plus limité sur l'économie l'an prochain. D'après M. Wright, la création d'emploi ouvrira la voie à l'accroissement des dépenses des ménages en 2014, à la suite d'importantes pertes à cet égard pendant le premier semestre de 2013.

RBC fait également remarquer que le plan de stimulation économique annoncé par le gouvernement provincial en octobre, qui comprend diverses mesures totalisant 2 milliards de dollars, commencera à favoriser la croissance en 2014. « Au-delà de 2014, il est difficile d'évaluer à quel point la politique budgétaire provinciale aura un effet stimulant sur la croissance économique du Québec. Le gouvernement provincial a indiqué que les mesures de réduction des coûts joueront un rôle central pour réduire le déficit », ajoute M. Wright.

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