À l’instar de Metro et de Loblaw, la société mère des IGA au Québec, Empire, souffre de la vive concurrence et de la faible inflation dans l’alimentation.
Pour la période de trois mois terminée le 2 novembre, Empire a dégagé un bénéfice net ajusté de 78,1M$ ou 1,15$ par action, comparativement à 82,7M$ ou 1,21$ l’action à la même période l’an dernier.
Les analystes tablaient dans l’ensemble sur un bénéfice de 1,09$ par action.
La société a limité les dégâts grâce à un contrôle serré de ses coûts d’exploitation.
Les ventes ont totalisé 4,43G$, en hausse de 1,8% par rapport au même trimestre il y a un an. Cela correspond aux prévisions des analystes.
Les ventes des magasins comparables, une donnée clé de la performance des détaillants, ont à peine augmenté, soit de 0,2%.
Le pdg d’Empire, le québécois Marc Poulin, a expliqué dans un communiqué que la société a connu une croissance des ventes des magasins comparables dans un contexte qui demeure fortement concurrentiel. «En dépit de l'incidence de la dynamique actuelle du marché sur notre marge brute totale, l'incidence sur notre résultat net ajusté a été largement compensée en raison d'un contrôle des coûts d'exploitation.»
Le détaillant a complété après la clôture du trimestre l’acquisition de la chaîne Canada Safeway, une transaction évaluée à 5,8G$.
Le titre d’Empire cède 0,3% à 73,79$ vers 10h05.