« Cela nous permettrait de faire des économies sur le coût du service de la dette, améliorerait la soutenabilité de la dette en général et rendrait les marchés plus enclins à nous prêter à des taux d'intérêt plus bas », a expliqué M. Noonan.
L'Irlande, qui veut sortir dès cette année du programme d'aide internationale (UE-BCE-FMI) de 85 milliards d'euros dans lequel elle est entrée fin 2010, a fait d'un accord sur sa dette une priorité de sa présidence trimestrielle de l'UE.
Le Portugal a obtenu en mai 2011 un prêt de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international en échange d'un vaste programme de rigueur et de réformes afin d'assainir ses finances et relancer son économie.
Le premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, avait affirmé vendredi que le Portugal était sur le point de surmonter la situation d'urgence financière dans laquelle il se trouvait depuis la demande d'aide internationale.
La confiance de M. Passos Coelho faisait suite notamment au succès d'une émission de dette à court terme et après que l'agence portugaise de la dette a indiqué que, si les conditions du marché le permettaient, elle ferait dès cette année son premier emprunt à moyen ou long terme depuis le sauvetage du pays.
Mardi, Standard & Poor's a estimé que les conditions de financement du Portugal « se sont améliorées » depuis la demande d'aide internationale, mais estime que « la confiance reste fragile ». L'agende de notation a maintenu la notation du Portugal dans la catégorie des investissements spéculatifs (« BB »), en raison d'incertitudes sur ses perspectives de croissance.