"Cette volatilité, qui nous vient de Grèce, pourrait se transformer en quelque chose de plus insidieux encore, avec le déclenchement d'un effet de contagion" de cette crise de la dette à d'autres pays de la zone euro, a ajouté le courtier de TD Securities.
Les prix du pétrole new-yorkais étaient également plombés par les espoirs d'apaisement dans le dossier iranien, qui limitaient la prime de risque en partie à l'origine depuis le début de l'année du gonflement des cours de l'or noir.
Les investisseurs anticipaient en effet une issue positive alors que les négociations ont repris mercredi à Bagdad, entre l'Iran, soupçonné par les pays occidentaux de développer un programme nucléaire à visée militaire, et le Groupe "5+1" (Etats-Unis, France, Russie, Grande-Bretagne, Chine plus Allemagne).
"Les nouvelles en provenance de Bagdad font baisser le marché, avec l'annonce par l'AIEA d'un accord avec l'Iran au sujet de l'envoi d'une mission d'inspection dans le pays" visant à lever les incertitudes sur la nature du programme nucléaire iranien, a commenté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.