Or, l'utilisation de réserves de brut augmenterait encore l'offre déjà abondante d'or noir sur le marché américain et exercerait de fait une nette pression baissière sur les prix, les stocks de brut ayant atteint un plus haut en 22 ans début juillet.
"De telles fluctuations des prix sont de nature à relancer les critiques sur les échanges électroniques à haute-fréquence" qui permettent à des programmes informatiques de réaliser des opérations de marché à la micro-seconde près, "et sur l'influence excessive des investisseurs spéculatifs sur les principales matières premières", ont remarqué les analystes de Commerzbank.
Cependant, "il y a peu de potentiel" pour une baisse prolongée des cours, alors que la récente vague de violences dans le monde arabe, tout comme les tensions persistantes entre l'Iran et l'Occident alimentent les risques sur les approvisionnements d'or noir de la région, ont-ils estimé.