Le marché est animé par des rumeurs selon lesquelles en cas de victoire de la gauche anti-austérité, les grandes banques centrales mèneraient une action concertée pour injecter des liquidités dans les marchés financiers.
"Une mauvaise nouvelle se retournera en bonne nouvelle", a résumé M. Ilczyszyn.
En cas de victoire des partis pro-européens, il faut s'attendre à ce que le marché baisse "car la banque centrale européenne n'agira pas et une action de la Réserve fédérale américaine sera moins probable", a-t-il ajouté.
Pour nombre d'observateurs, l'éventualité d'une action de la Fed a été renforcée par les statistiques décevantes publiées vendredi aux Etats-Unis, a remarqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. L'activité de l'industrie manufacturière dans la région de New York a chuté en juin, à un niveau nettement inférieur aux attentes des analystes, et le plus bas depuis novembre.
"La poursuite des mauvaises statistiques économiques aux Etats-Unis s'ajoute (à la crise) européenne et au ralentissement en Chine", a commenté Matt Smith, de Summit Energy (Groupe Schneider Electric).