Cependant, le sursaut des cours du baril provoqué par la Fed pourrait s'avérer temporaire, prévenaient les experts du cabinet viennois JBC Energy.
Selon eux, «maintenant que les annonces de la Fed sont passées, la fièvre spéculative (sur le pétrole) va s'atténuer. Et désormais, chaque amélioration de l'emploi américain pourrait tirer les prix vers le bas, car cela signifierait la disparition des rachats» de la banque centrale.
En revanche, «l'escalade des protestations anti-américaines à travers le Moyen-Orient», après notamment l'assassinat de l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye, «pourrait continuer à soutenir le marché», en renforçant les craintes de perturbations de l'offre d'or noir dans la région, ajoutait JBC Energy.
«D'autant plus que, pendant ce temps-là, Téhéran poursuit tranquillement le développement de son programme nucléaire, ce qui accroît les incertitudes et les tensions avec Israël», alors que s'avivent les craintes de frappe israéliennes contre l'Iran, observait Jack Pollard.