«Le culte des actions est en train de mourir», dit Bill Gross

Publié le 01/08/2012 à 10:33, mis à jour le 01/08/2012 à 12:17

«Le culte des actions est en train de mourir», dit Bill Gross

Publié le 01/08/2012 à 10:33, mis à jour le 01/08/2012 à 12:17

Par Yannick Clérouin

Bill Gross n’est pas le seul à prédire un avenir sombre aux actions. Mardi, le stratège de Bank of America, Savita Subramanian, a souligné qu’un indicateur boursier maison, qui prend le pouls des investisseurs, a décliné pour la dixième fois cette année à un nouveau creux historique, soit depuis 1985.

Cet indicateur signale que les stratèges des firmes de courtage sont plus pessimistes envers les actions qu’ils ne l’ont jamais été en 27 ans.

Par ailleurs, en mai dernier, le sérieux Financial Times de Londres titrait une analyse « Out of stock », dans laquelle il affirmait que six décennies de passion envers les actions ont pris fin, citant les pressions réglementaires sur les assureurs et les caisses de retraite pour qu’elles privilégient les obligations.

«Les actions n’ont pas été aussi en défaveur depuis un demi-siècle. Plusieurs affirment que le culte des actions est mort», peut-on lire dans l’article qui précise que l’assureur allemand Allianz a seulement 6 % de son actif à la Bourse.

Ce pessimisme croissant envers les actions n’est pas sans rappeler aux investisseurs d’un certain âge la célèbre une du magazine Business Week, qui proclamait la mort des actions, en août 1979. Résultat: l’indice S&P 500, baromètre de la Bourse américaine vaut 1227 % de plus qu’à cette époque...

 

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