Les investisseurs anticipent que ce plan de relance dopera la consommation chinoise. D’autant plus que les données sur la production manufacturière sont en hausse en janvier ce qui pourrait indiquer que les mesures du premier plan annoncées en novembre dernier commenceraient à porter leurs fruits.
De plus, les bonnes nouvelles sont venues des États-Unis où les stocks de pétrole ont baissé de 700 000 barils, indiquant que la demande dépasse les importations récentes.
Le soutien au prix du baril provient aussi de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dont on attend de nouvelles baisses de production à être annoncées lors de sa prochaine réunion.
La production réelle de l’Opep a baissé de 3,75 millions de barils par jour par rapport à celle de l’an dernier. Les pays membres ont pour la plupart joué le jeu, l’Arabie saoudite et l’Iran ayant consenti aux efforts les plus importants.
Plus discrètement, la Russie a aussi fermé les robinets et sa production a baissé de 70 000 barils par jour par rapport à celle de l’année dernière.
Ces mesures ont contribué à un resserrement de l’offre qui pourrait mener à des hausses de prix si la demande augmente.
Vers 14h00, le baril de but se transigeait à 44,57 dollars, en hausse de 2,92 dollars ou 7,01%.