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La Banque du Canada a les moyens de soutenir l’économie, si les élus américains ne parviennent pas à contourner la falaise fiscale, a assuré le gouverneur de la banque centrale en marge d’une allocution devant le Cercle canadien de Montréal jeudi.
« Si les Américains tombent dans le précipice fiscal, cela pourrait avoir des impacts sur le Canada, reconnaît Mark Carney. La bonne nouvelle c’est que nous avons la marge de manœuvre nécessaire pour intervenir. »
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M. Carney n’a pas voulu aller trop loin pour définir les solutions possibles. « Je vous reviendrai au début de l’année », ajoute-t-il.
Rappelons que les élus du Congrès américain doivent s’entendre sur un plan de redressement fiscal, sinon un plan sera automatiquement adopté à partir du premier janvier.
Le plan représente un choc de 800 G$ US en hausse d’impôt et restrictions budgétaires pour l’année civile 2013. Ce choc a reçu le nom de falaise fiscale ou précipice fiscal.
L’approche de l’échéance rend les investisseurs nerveux tandis que les élus ont de la difficulté à trouver des compromis. Au lendemain de l’élection du président démocrate, Barack Obama, d’un sénat contrôlé par les démocrates et d’une chambre des représentants à majorité républicaine, Wall Street a décroché 2 %.
« Cette situation est sérieuse, commente M. Carney. Si les autorités américaines ne parviennent pas à régler le problème, l’économie américaine serait presque sûrement en récession l’année prochaine. C’est clair qu’avec une chute rapide de la croissance américaine, il y aurait un impact sur l’économie canadienne. »
Le système parallèle
