L'inflation dans les 17 pays de la zone euro a ralenti de façon inattendue en juillet, à 2,5 pour cent en rythme annuel, ce qui suggère que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait ne pas avoir besoin de relever ses taux d'intérêts aussi rapidement que les marchés le prédisaient.
L'augmentation des prix à la consommation constatée par l'institut Eurostat, qui n'avance pas de raisons au phénomène, reste supérieure au plafond de 2 pour cent que la BCE s'est fixé pour objectif mais les marchés avaient tablé sur une stabilisation à 2,7 pour cent. Ils s'attendaient dans cette hypothèse à une hausse des taux de la BCE en septembre.
La Banque a déjà relevé son principal taux d'un quart de point deux fois cette année pour le porter à 1,5 pour cent, alors qu'il avait atteint son niveau le plus bas à 1 pour cent.