Groupe Jean Coutu a dévoilé un bénéfice conforme aux prévisions à son premier trimestre, la croissance du nombre de prescriptions de médicaments ayant été contrebalancée par la faiblesse des ventes des produits généraux et la déflation causée par les médicaments génériques.
Pour la période de trois mois terminée fin mai, la société dirigée par François Jean Coutu a réalisé un bénéfice de 54,1M$ ou 0,29$ par action, comparativement à 54,2M$ ou 0,26$ l’action pour le même trimestre il y a un an.
Les analystes visaient en moyenne un profit de 0,30$ par action.
Ce résultat exclut le gain réalisé à la vente du placement dans Rite-Aid lors du premier trimestre de l’an dernier. En incluant ce gain, le bénéfice du premier trimestre de l’an dernier était de 108,6M$ ou 0,51$ par action.
Les revenus de la société ont totalisé 688,6M$, comparativement à 681,6M$ au même trimestre un an plus tôt.
Les ventes des établissements comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, ont progressé de 0,1%, contre 0,6% un an plus tôt.
Dans la section commerciale des pharmacies, qui comprend les médicaments non vendus sur ordonnance, les cosmétiques et les produits ménagers, entre autres, ont reculé de 0,5%.
Les génériques progressent encore
Les médicaments génériques représentent une arme à double tranchant pour le Groupe Jean Coutu. Facteur positif, les ventes de Pro Doc, division qui produit des génériques, a affiché une croissance de ses revenus de 5,7% à 48,3M$.
En revanche, comme les médicaments génériques se vendent moins cher que les produits d'origine, ils font baisser les revenus du détaillant. Les génériques ont atteint une proportion de 67,8% des ordonnances au premier trimestre, comparativement à 66% pour la période comparable il y a un an.
La réduction des prix des médicaments génériques a eu pour effet de réduire la croissance des ventes de la section pharmaceutique de 1,2%.
La société tient mardi matin son assemblée annuelle. Les Affaires couvre cet événement. Revenez nous visiter en cours de journée.
