Ceux-ci insistent depuis des mois pour voter un budget qui reviendrait, d'une manière ou d'une autre, sur la réforme de l'assurance-maladie, pièce maîtresse du bilan social du président et qui bénéficie du soutien indéfectible des démocrates.
Un volet important de la réforme est entré en vigueur mardi: des millions d'Américains démunis d'assurance maladie peuvent désormais déposer une demande sur internet pour bénéficier d'une couverture subventionnée à partir de janvier 2014.
Le premier jour d'enregistrement a d'ailleurs provoqué une saturation de nombreux sites.
Mais un sondage Quinnipiac indiquait que 77% des Américains rejetaient un recours à une fermeture partielle des activités de l'Etat pour bloquer l'application de la réforme.
La fermeture des services fédéraux ne devrait toutefois avoir qu'un impact limité sur la première économie mondiale, contrairement à celui qu'aurait une impasse persistante sur le relèvement du plafond de la dette. Celui-ci doit faire l'objet d'un accord d'ici au 17 octobre, faute de quoi les Etats-Unis ne pourront plus faire face à toutes leurs obligations financières.
Le secrétaire au Trésor Jacob Lew a indiqué mardi soir que la cessation partielle des activités de l'Etat ne changeait rien à la date-butoir du 17 octobre.
Des parlementaires, tels Tom Coburn et Richard Durbin, prédisaient une fusion des deux dossiers dans les deux prochaines semaines.
La paralysie fédérale n'a pas ému les principales places financières mondiales, mais les marchés restaient prudents, en se focalisant sur l'échéance du plafond de la dette.