Guy St-Pierre: SNC-Lavalin est sur la bonne voie pour se redresser

Publié le 19/04/2013 à 14:35, mis à jour le 19/04/2013 à 14:45

Guy St-Pierre: SNC-Lavalin est sur la bonne voie pour se redresser

Publié le 19/04/2013 à 14:35, mis à jour le 19/04/2013 à 14:45

Par La Presse Canadienne

[Photo : Bloomberg]

Guy Saint-Pierre, qui a dirigé SNC-Lavalin de 1991 à 1996, trouve « malheureux » les scandales qui secouent la firme d'ingénierie depuis l'an dernier, mais croit que l'entreprise est sur la bonne voie pour s'en sortir.

Au cours d'une brève entrevue avec La Presse Canadienne après une annonce sur la place des femmes dans les conseils d'administration, vendredi, M. Saint-Pierre a estimé que le nouveau PDG de SNC-Lavalin, l'Américain Robert Card, travaillait à « trouver les bonnes formules » pour redresser la compagnie.

L'homme de 79 ans a dit ne pas s'inquiéter de la décision de M. Card d'installer à Londres deux des nouveaux hauts dirigeants de l'entreprise, le Britannique Neil Bruce et le Français Christian Jacqui. Selon lui, il est impossible pour une multinationale de gérer l'ensemble de ses activités à partir de Montréal, même si c'est ce que SNC-Lavalin a fait jusqu'à tout récemment.

Ce qui préoccupe davantage Guy Saint-Pierre, c'est le risque que l'entreprise fasse un jour l'objet d'une prise de contrôle étrangère semblable à celle qui a permis au géant britanno-australien Rio Tinto de mettre la main sur Alcan, en 2007.

Il y a un peu plus d'un an, SNC-Lavalin a révélé que des paiements douteux totalisant 56 millions $ US ont été camouflés alors que Pierre Duhaime était le grand patron de l'entreprise. Celui-ci a été relevé de ses fonctions en mars 2012. En novembre, il a été arrêté pour une fraude alléguée de 22,5 millions $ liée au chantier du Centre universitaire de santé McGill.

M. Saint-Pierre a assuré vendredi qu'il n'avait eu connaissance d'aucune malversation semblable au cours de son mandat comme PDG de SNC, de 1989 à 1991 (avant la fusion avec Lavalin), et de SNC-Lavalin, de 1991 à 1996.

L'ancien dirigeant a relaté qu'à son époque, deux règles encadraient les versements faits à des agents commerciaux: ceux-ci ne devaient pas dépasser cinq pour cent de la valeur du contrat obtenu et être effectués par chèque plutôt qu'en argent comptant. Il a comparé le travail de ces intermédiaires à celui des agents d'immeubles.

Il a été impossible de savoir auprès de SNC-Lavalin vendredi quelles sont les règles qui régissent actuellement les paiements faits à des agents commerciaux.

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