Oubliez les exportations, la croissance du Québec repose sur les consommateurs et les entreprises

Publié le 19/04/2013 à 11:16, mis à jour le 19/04/2013 à 11:24

Oubliez les exportations, la croissance du Québec repose sur les consommateurs et les entreprises

Publié le 19/04/2013 à 11:16, mis à jour le 19/04/2013 à 11:24

Par Yannick Clérouin

Photo: Bloomberg

Faute d’une embellie des exportations avant l’an prochain, l’économie du Québec doit compter sur les consommateurs et les entreprises pour maintenir sa croissance, estime Hélène Bégin, économiste de Desjardins.

Le recul des exportations du Québec en février démontre que le contexte demeure difficile pour le commerce extérieur et aucune amélioration des perspectives n’est envisageable avant l’an prochain, juge Mme Bégin.

«Les dépenses de consommation et les investissements des entreprises joueront un rôle important afin de maintenir l’économie du Québec en territoire positif», écrit-elle dans une note.

Les exportations de biens à l’étranger ont baissé de 5% de janvier en février, a indiqué vendredi l’Institut de la statistique du Québec. Le recul est plus prononcé que pour l’ensemble du pays, où les exportations ont fléchi de seulement 0,5%.

Les exportations ont diminué de 0,4% au cours des deux premiers mois de 2013.

Plusieurs produits touchés

Une vaste gamme de produits sont touchés par cette baisse de régime des exportations. Les exportations d’aluminium ont fondu de 13,8%, tandis que les autres métaux ont baissé de 10,4%. Les exportations de produits pharmaceutiques ont baissé de 22,3%, celles des composantes électroniques de 20,6% et celles de la pâte de bois, de 16,6%.

À l’inverse, les ventes à l’étranger d’aéronefs ont progressé de 4,2%, les exportations de minerais et concentrés de fer, de 17% et celles du papier journal, de 21,9%.

Sur le plan géographique, les exportations vers l’Asie ont fléchi de 20,7%, tandis qu’elles ont reculé de 9,7% vers les États-Unis et de 4,4 % en Europe.

«La réduction des exportations internationales en février n’est pas étonnante, estime Hélène Bégin, de Desjardins. Les expéditions du Québec manquent de vigueur depuis un bon moment et la faiblesse de l’économie mondiale, notamment la récession qui persiste en Europe, ne permet d’espérer une amélioration de notre commerce extérieur à brève échéance.»

 

 

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