Une demande à Québec?
Un flou s'est produit en cours d'assemblée lorsqu'un actionnaire a fait une envolée contre le gouvernement conservateur et demandé à la direction s'il n'était pas envisagé de demander à Québec de compenser en tout ou partie le crédit fédéral.
"Je peux vous dire qu'on ne lance pas la serviette. Tout ce qu'on peut aller chercher, y compris au Québec, on va tenter d'aller le chercher", a, en cours d'échange, laissé tomber monsieur Parizeau.
Interrogé par Les Affaires s'il envisageait de demander à Québec de compenser, il a indiqué qu'il n'avait fait que répondre à une question d'un investisseur lui suggérant de demander à Québec . Puis il a poursuivi en laissant entendre que c'est la direction qui pilotait le dossier :"Écoutez, il y a toute une stratégie qu'il faut mettre en place. En soi, il n'y a rien qui est exclu, je ne sais pas si monsieur Morin souhaite élaborer là-dessus. Tout ce que je veux dire, c'est qu'il y a vraiment un enjeu qui est majeur pour le Fonds et, par conséquent, il faut que l'on trouve des solutions".
Gaétan Morin a rappelé que l'Assemblée nationale avait adopté une motion unanime condamnant la coupure du crédit d'impôt. Il a estimé que les parlementaires québécois étaient très conscients de l'effet que pourrait avoir le retrait de la mesure pour l'économie du Québec, particulièrement dans le capital de risque.
Appelé à préciser s'il songeait à demander à Québec de compenser, il a indiqué: "La coupure projetée du gouvernement fédéral, si elle se fait, se produira sur les trois prochaines années. On n'est vraiment pas là."
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