Fiat Chrysler: perte nette au 3T mais objectifs 2019 confirmés

Publié le 31/10/2019 à 10:40

Fiat Chrysler: perte nette au 3T mais objectifs 2019 confirmés

Publié le 31/10/2019 à 10:40

Par AFP

(Photo: 123RF)

Le constructeur italo-américain Fiat Chrysler, qui entend fusionner avec son homologue français PSA, a annoncé jeudi avoir enregistré une perte nette de 179 millions d’euros au troisième trimestre, liée à des dépréciations massives, mais a néanmoins confirmé ses objectifs pour 2019.

Le groupe automobile a expliqué dans un communiqué que « la rationalisation de son plan de portefeuille de produits » avait entraîné une dépréciation de 1,4 milliard d’euros.

Cette rationalisation concerne les petites urbaines en Europe, Alfa Romeo et Maserati, a détaillé le constructeur.

« Les changements dans les plans de portefeuille de produits sont centraux dans le cadre de notre stratégie visant à améliorer notre performance en Moyen-Orient-Europe-Afrique et celle de Maserati », a justifié le patron de FCA Mike Manley.

Le chiffre d’affaires trimestriel du groupe, qui compte les marques Fiat, Chrysler, Jeep, Maserati, Alfa Romeo, Dodge et Ram, a par ailleurs diminué de 1 %, à 27,32 milliards d’euros. 

Le constructeur a écoulé 1,059 million de véhicules sur la période, un chiffre en recul de 9 % (BIEN 9 %) en raison principalement de « la discipline continue sur les stocks en Amérique du Nord » où les livraisons ont reculé de 11 %.

La chute a été aussi particulièrement marquée en Chine (-24 %) et pour Maserati (-48 %).

Le bénéfice d’exploitation ajusté a lui augmenté de 5 %, à 1,96 milliard d’euros. La seule Amérique du Nord a enregistré un bénéfice d’exploitation ajusté de 2 milliards, en augmentation de 4 %, avec une marge record de 10,6 %, grâce notamment à la forte performance des picks-up Ram. Le groupe a enregistré dans le même temps des pertes en Europe et avec sa division Maserati.

M. Manley a souligné que les « résultats forts du troisième trimestre, construits sur une performance record de l’Amérique du Nord », permettait au groupe de confirmer ses objectifs pour 2019 et d’anticiper une année « 2020 meilleure en terme de performance financière ».

Pour cette année, il prévoit un bénéfice d’exploitation ajusté supérieur à 6,7 milliards d’euros, au même niveau que 2018, un bénéfice ajusté par action supérieur à 2,70 euros, soit moins que les 3 euros de 2018, et un flux de trésorerie supérieur à 1,5 milliard, contre 4,4 milliards l’an passé.

Pour 2020, M. Manley s’est dit « confiant de pouvoir réaliser un bénéfice d’exploitation ajusté de 7 milliards ». Le groupe vise aussi un flux de trésorerie supérieur à 2 milliards et un bénéfice ajusté par action supérieur à 2,8 euros.

FCA et PSA ont annoncé jeudi être tombés d’accord à l’unanimité sur le principe d’une fusion entre égaux. L’accord définitif pourrait intervenir « dans les prochaines semaines », ont-ils précisé dans leur communiqué commun.

Avec 8,7 millions de véhicules vendus par an, la nouvelle entité, qui serait basée aux Pays-Bas, rejoindrait les géants de l’automobile, en devenant le n° 4 mondial.

« Les deux compagnies se connaissent très bien et le rapport au niveau personnel est excellent. Nous avons été capables d’agir rapidement pour arriver à ce stade », a expliqué M. Manley.

« L’opportunité que représente (cette fusion) pour les deux entreprises est impressionnante », a-t-il ajouté, en soulignant que cela correspondait « avec tout ce que (le groupe) disait depuis longtemps sur le besoin d’une consolidation intelligente de l’industrie » automobile.

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